Lyon perd gros à Gerland
Il y a des après-midis, comme ça, où rien ne va. Où tout tourne mal. Demandez aux Lyonnais : samedi, ils ont vécu un cauchemar. Pas seulement parce qu’ils ont concédé leur deuxième revers de la saison à Gerland. Non. Face à Nice (1-2), l’OL a abandonné le fauteuil de leader qu’il occupait depuis dix journées. La veille, le Paris de Zlatan Ibrahimovic s’y était installé. Le champion de France l’occupera toujours à l’issue du 30e acte. Avec un point d’avance sur Lyon.
Il y a des après-midis, comme ça, où rien ne va. Celui-là a débuté par un coup de théâtre. Ou plutôt, un chef d’œuvre : une bicyclette de haut vol, signée Carlos Eduardo, sur un corner d’Eric Bauthéac mal renvoyé par la défense lyonnaise (0-1, 23e). Les Lyonnais ont, dès lors, tout tenté pour faire mentir les statistiques : l’OL ne gagne jamais sans Alexandre Lacazette.
Gourcuff, la rechute
Malgré les prouesses de Simon Pouplin devant Dabo (21e), Ferri (36e) et Clinton Njie (53e), les Rhodaniens ont fini par égaliser. Grâce à leur capitaine, Maxime Gonalons. Le milieu de terrain international avait de quoi serrer le poing et exprimer sa rage : avant de transformer ce penalty obtenu par Nabil Fékir et sanctionné d’un deuxième carton jaune pour Lloyd Palun (1-1, 56e), Gonalons n’avait plus marqué depuis des lustres. Depuis vingt-six mois, pour être précis !
Mais, au risque de se répéter, il y a des après-midis, comme ça, où rien ne va. Lyon a donc perdu Yoann Gourcuff en début de seconde période. . Le stratège rhodanien faisait son retour de blessure. Il a rechuté, tout seul, sur une reprise anodine (48e). Direction les vestiaires, sans passer par le banc.
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Cerise sur le gâteau, les Niçois ont, à dix, obtenu un penalty. Bakary Koné, titulaire en l’absence de Samuel Umtiti, venait de faucher Alassane Pléa. Valentin Eysseric ne s’est pas fait prier pour doucher Gerland. Et donner de l’air à son équipe : le Gym restait sur quatre revers. En brisant cette spirale, la bande à Claude Puel prend ses distances avec la zone rouge.
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