Ligue 1 : Philippe Clement, nouvel entraîneur de Monaco, promet une équipe "avec de l'engagement et beaucoup d'envie"
L'entraîneur belge de 47 ans s'est engagé pour deux ans et demi en Principauté.
Deux jours après l'officialisation de sa venue sur le banc de l'AS Monaco, Philippe Clement était présenté à la presse, mercredi 5 janvier. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le Belge, qui s'est engagé pour deux ans et demi, a conscience de la tâche qui l'attend, et de la pression qui incombe à ce poste. "J'aime cette pression", a-t-il d'ailleurs commenté.
"La pression ? Je suis retourné à Genk avec Bruges, a-t-il souligné. Puis nous avons réussi à être, pour la première fois en 130 ans dans l'histoire du club, champions de Belgique deux fois consécutivement avec le Club Bruges ! C'est de la pression ! J'aime cette pression !", a-t-il ajouté depuis le centre de performance de La Turbie, sur les hauteurs de la Principauté.
Une équipe "dominante avec de l'engagement et beaucoup d'envie"
Arrivé de Bruges avec trois adjoints, Frédéric De Boever, entraîneur des gardiens, Jonas Ivens, spécialiste en préparation physique, et Johan Van Rumst, qui ont, comme lui, signé un contrat jusqu'en juin 2024, Clement a dit vouloir s'adapter au groupe monégasque.
Coach @philippe_clemnt "Je veux toujours avoir une équipe dominante, qui joue offensivement, avec beaucoup d’engagement et d’envie" pic.twitter.com/h3ZlsRxpHg
— AS Monaco (@AS_Monaco) January 5, 2022
"Tu dois toujours t'adapter aux qualités des joueurs, a-t-il expliqué. Mais je veux une équipe dominante, avec de l'engagement et beaucoup d'envie. Même si parfois l'adversaire est plus fort et qu'il faut être plus malin."
"Créer une famille"
Si Clement apprécie de diriger une équipe "de l'un des cinq meilleurs championnats du monde", il a prédit "un temps d'adaptation, pour comprendre les hommes derrière les joueurs".
Mais il a aussi assuré connaître Monaco et la Ligue 1, car il a "rencontré deux fois le Paris SG en Ligue des champions" (1-1, 1-4). Et surtout reconnu que sa "force, les années passées avec différents clubs", ont été les rapports humains avec les joueurs. "Pour créer une famille, même si les joueurs sont plus individualistes qu'il y a dix ou vingt ans", a-t-il résumé.
Présents aux côtés de leur nouvel entraîneur en conférence de presse, Paul Mitchell, directeur sportif anglais de Monaco, et Oleg Petrov, vice-président directeur général russe, ont justifié l'arrivée de Clement et l'éviction de Niko Kovac, à qui ils ont rendu hommage, par une volonté "d'entrer dans une nouvelle phase" de leur projet.
"Les résultats n'étaient pas en adéquation avec le potentiel, l'ambition et les objectifs planifiés cet été, a souligné Mitchell. Nous avons bien analysé la situation et, avec l'actionnaire principal (Dmitri Rybolovlev, NDLR), nous avons décidé de changer. Pour continuer notre progression et rentrer dans nos objectifs."
L'élimination lors du tour préliminaire de Ligue des champions contre le Shakhtar Donetsk a été un moment-charnière. Mais pas uniquement.
"Quand le train passe..."
"Il faut montrer le plus grand respect pour le travail de Niko (Kovac) qui a posé les fondations, a continué Mitchell. Mais on a gardé nos meilleurs joueurs et recruté cet été. Après notre début d'année 2021, on pensait être fort dès le premier match cette saison. Or, on n'a jamais été dans le Top 5 de Ligue 1. On veut être rival du favori. On est à 17 points (du Paris SG, NDLR), c'est trop !"
Était-ce cependant le moment idéal pour changer d'entraîneur ? "Ce n'est jamais le bon moment", a dédramatisé Clement, qui ne pensait pas "quitter Bruges". Mais "quand le train passe, il faut le prendre", a-t-il dit.
Monaco, qui se déplace à Nantes dimanche, est actuellement 6e de L1 à quatre points de Nice, dauphin du PSG. Le club du Rocher aussi qualifié en 8e de finale de la Ligue Europa et de la Coupe de France.
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