Ligue 1 : Montpellier aussi fait sa fête à Paris
Ça sentait déjà la fin de saison à la Mosson. Un petit air de vacances en mode farniente sur un coin de pelouse. Visiblement, le PSG en a grandement besoin tant la fatigue se fait sentir dans les têtes parisiennes. Ils sont peu nombreux à répondre encore présent. Neymar demandait de ses joueurs qu’ils haïssent la défaite. Il n’a pas été entendu. Lui-même n’a pas montré l’exemple en errant sur le terrain pour ce qui pourrait être son dernier match de la saison en cas de suspension. Paris et le Brésilien avaient pourtant gros à se faire pardonner après l’échec en finale de Coupe de France samedi face à Rennes (2-2, 6 t.a.b à 5).
Maestro CSC
Comme au Stade de France, les Parisiens ont complètement perdu les pédales après avoir eu le match en main par deux fois. Bien aidés par le but contre son camp d’Oyongo (0-1, 12e), ils ont remis Montpellier en selle sur un « csc » de Kimpembe, son deuxième en trois jours (1-1, 23e). Quel calvaire pour le défenseur parisien qui n’est plus que le fantôme du joueur qu’il était il y a un an. Dans ce drôle de match, il n’y avait aucun tir cadré lors de la première demi-heure mais deux buts… Pour tout dire, il y avait presque de quoi s’endormir pendant une grande partie de ce match avant qu’il ne devienne brûlant.
Le cadeau de Paredes
Dans le deuxième acte, Paris s’est à nouveau retrouvé devant. Pas par hasard mais sur un contre de Marquinos devant Hilton qui se transformait en passe décisive pour …Di Maria. Lecomte facilement éliminé, l’Argentin marquait dans le but vide (1-2, 63e). Le PSG aurait pu se rendre la vie facile sur un magnifique contre n’avait pas été sauvé sur sa ligne par Mendes (70e). Mais les champions de France n’ont plus toute leur tête. Si Buffon avait été vigilant devant la frappe de Mollet (75e). Il ne pouvait rien devant Delort cinq minutes plus tard. Tout est parti d’un corner parisien et une relance à la main de Lecomte. Mollet avait cette géniale inspiration en déviant à une touche devant un Kimpembe désarmé qui laissait Delort filer au but (2-2, 80e). "S'il sentait dans notre regard qu'on ne lâchait rien, il pouvait craquer, a expliqué Delort après la rencontre. Ce n'était pas évident dans la mesure où ils ont menés au score. On l'a fait, on est fiers."
La Mosson prenait feu puis exultait quand Paredes perdait un ballon aux 16 mètres sur un pressing de Le Tallec. Tout juste entré en jeu, Camara crucifiait Buffon et donnait le dernier coup de bambou aux Parisiens (3-2, 85e). Paris ne s’en remettait pas et tombait pour la troisième fois de suite à l'extérieur. Le MHSC avait réussi son coup et revenait dans la course à la 4e place avant notamment un déplacement à venir dans le Chaudron. "Si on continue à montrer le même visage, cela va être très difficile pour nous", a analysé Marquinos. On va prendre des claques de toutes parts, des supporters, des médias. Et on va juste donner raison à tout le monde. On doit changer notre mentalité dès le prochain match." Un discours déjà entendu côté parisien ces dernières semaines.
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