Ligue 1 - Monaco - Nice, Balotelli de retour pour mettre le feu au Rocher ?
Douze points d'écart entre les deux équipes. Les Monégasques courent après la Ligue des Champions mais ont perdu du terrain ce week-end sur le PSG, désormais à 11 points, mais vis-à-vis de Marseille qui s'est relancé. Les Niçois ont repris la route vers la Ligue Europa, en renouant avec la victoire sur Amiens pour reprendre la 6e place. Ce derby azuréen peut coûter cher au vaincu, encore une fois.
C'est la troisième fois cette saison que les deux équipes s'affrontent. La première à Louis II. En championnat, à Nice, Monaco avait pris une claque (4-0) avec un doublé de Balotelli. Comme la saison d'avant. La semaine dernière, toujours à l'Allianz Riviera, les Monégasques ont pris leur revanche en quarts de finale de Coupe de la Ligue (2-1). En l'absence de l'ancien de Manchester City. Pour ce troisième acte, l'enjeu est majeur.
Balotelli, une solution en plus
Pour les Aiglons, le retour de Balotelli, qui a purgé sa suspension et repris en douceur contre Amiens, peut être un atout. "Mario n'aurait pas pu jouer 65 minutes", a expliqué Lucien Favre. "En n'en jouant que 25, cela reste un peu plus possible pour mardi. On verra s'il pourra débuter ou non." Même encore court, son entrée en jeu a donné des solutions devant Amiens. Balotelli a notamment délivré deux jolies déviations vers Jean-Michael Seri et Alassane Plea, pour son 50e match avec Nice, toutes compétitions confondues.
En L1, cette saison, il pèse un but toutes les 106 minutes (10 au total), avec 30 tirs cadrés sur 54 tentatives. Il est loin devant les autres buteurs niçois. Plea et Pierre Lees-Melou sont tous deux à 1 but toutes les 562 minutes, Allan Saint-Maximin un toutes les 1120 minutes et Bassem Srarfi un toutes les 196 minutes, en douze matches et bouts de matches. D'une manière générale, depuis l'été dernier l'international, italien traverse la meilleure première moitié de saison de sa carrière. Il a rarement été aussi collectif ni aussi engagé dans le boulot obscur de replacement. Et son talent de buteur ne s'est pas dilué dans ce nouvel état d'esprit plus collectif. "Un investissement que je n'avais pas l'an dernier. Et j'en suis le premier heureux", a reconnu le buteur italien dans un entretien à la chaîne Sky Italia fin décembre.
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