Ligue 1 : Mis à pied, Adrien Rabiot "est otage du PSG" accuse sa mère
"Adrien est prisonnier. Il est même otage du PSG. Bientôt, c'est au pain sec, à l'eau et au cachot !", s'insurge ainsi Véronique Rabiot après la mise à pied de son fils, une sanction qui court jusqu'au 27 mars, dans une interview au quotidien sportif qui l'a diffusée mardi soir sur son site internet. L'international français, en conflit avec le Paris Saint-Germain où il ne souhaite pas prolonger son contrat, a été sanctionné pour être sorti en boîte de nuit le soir de l'élimination du PSG en Ligue des champions par Manchester United (défaite 3-1 le 6 mars), et pour avoir "liké" une vidéo de joie postée par l'ancien Mancunien Patrice Evra dans les travées du Parc des Princes ce soir-là.
"Il y a un nouvel abus de pouvoir du PSG"
Adrien Rabiot "vit très mal tout ce qui se passe, a ajouté sa mère. On lui reproche de sortir (en boîte) alors qu'on ne veut plus le faire jouer. C'est contradictoire. Ce n'est pas possible de l'enfermer." "Il y a un nouvel abus de pouvoir de la part de la direction du PSG. Je pense qu'aujourd'hui ils veulent aller à la rupture de contrat. Mais Adrien n'a pas commis de faute", a-t-elle insisté. Adrien Rabiot avait joué avec le PSG pour la dernière fois, le 11 décembre, en entrant en jeu (83e) face à l'Etoile rouge, à Belgrade, en phase de poules de la C1.
"Adrien ne va pas se mettre à la poterie"
Celle-ci se dit "surprise que les ministres des Sports (Roxana Maracineanu) et du Travail (Muriel Pénicaud) ne s'indignent pas. Beaucoup de personnes sont au courant de cette situation, mais aucune ne se lève." Seule l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) lui a apporté son soutien. Interrogé par l'AFP, Philippe Piat, coprésident de l'UNFP, avait estimé qu'une situation comme celle à laquelle est soumis Adrien Rabiot était "une forme de harcèlement pur et dur qui peut mettre les joueurs dans des conditions psychologiques terribles." "Là, il ne se passe plus rien pour Adrien. Adrien ne va pas se mettre à la poterie en attendant que ça se passe. Il faut bien qu'il s'occupe, qu'il vive !", déclare-t-elle encore.
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