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Ligue 1 : 35 buts pour la dernière de 2019, c'était Noël avant l'heure !

Dix matches, 35 buts. Comme quoi, quand elle le veut, notre Ligue 1 peut offrir un véritable spectacle. Le trio parisien (Mbappé, Neymar, Icardi), Wissam Ben Yedder, Dimitri Payet, Victor Osimhen, Habib Diallo, M'Baye Niang, Dario Benedetto, tous les meilleurs artilleurs des pelouses françaises ont participé à offrir une très belle dernière journée de 2019.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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La stat : 2019, très bon cru pour Mbappé

Il avait fêté ses 20 ans par un but face à Nantes. Un an plus tard, Kylian Mbappé a muri, et s’est dit qu’un doublé pour ses 21 ans, c’était pas mal aussi. Alors, face à Amiens, l’attaquant français a encore régalé. Un petit piqué au terme d’un contre supersonique et une frappe de mule dans la surface après un appel sur 30 mètres : Mbappé a fait du Mbappé pour régaler le Parc des Princes et termine l’année avec 31 buts au compteur en Ligue 1, du jamais vu pour un joueur français depuis un certain Hervé Revelli, en 1969. Crack, mais pas de quoi excuser cette couleur de cheveux...

Le but : Amalfitano ouvre son compteur 

Non, le but de la soirée n’est pas venu des Mbappé, Neymar, Ben Yedder et compagnie. Mais d'un certain Romain Amalfitano, bien moins coutumier du fait. Auteur d’une magnifique reprise de volée en pleine lucarne frappée sèchement de l’extérieur de la surface, le milieu de 30 ans a laissé les tribunes de Gaston-Gérard sans voix. Après six saisons de bons et loyaux services à transpirer sous le maillot de Brest, Romain Amalfitano a enfin ouvert son compteur en Ligue 1, lui qui a écumé les pelouses de deuxième division de 2010 à 2016. Et pour couronner le tout, cette première réalisation a servi à égaliser après l'ouverture du score d'Habib Diallo, puis à guider Mama Baldé pour entériner la victoire brestoise qui clôt cette année de la plus belle des manières : avec une victoire qui leur échappait depuis un long mois.

L’agonie : Toulouse, 8e défaite de rang

Et un, et deux, et trois zéro. Et non, ce n’est toujours pas en faveur de Toulouse. Les hommes d’Antoine Kombouaré se sont pris une nouvelle correction. Après Lyon (2-3), Montpellier (0-3), Marseille (0-2), Nantes (1-2), Monaco (1-2), Strasbourg (2-4), Reims (0-1) et Lyon (1-4), la 8e fessée consécutive reçu par les Toulousains à cette fois été donnée par Nice, auteur de ses trois buts lors de la seule première période. Malang Sarr a lancé les hostilités d’une tête à bout portant (16e) avant qu’Hicham Boudaoui l’imite dans la foulée (19e) et que Pierre Lees-Melou termine le boulot du pied droit (41e). Mérité. Comme la place de lanterne rouge du Téfécé.   

La revanche : Monaco rend sa claque à Lille

Complètement dépassés mercredi en Coupe de la Ligue, Monaco avait vécu un vrai calvaire face aux Lillois (0-3). Trois jours plus tard, l’heure de la revanche a déjà sonné. Même affiche, mêmes acteurs mais Christophe Galtier avait prévenu, "ce sera un tout autre match". Autre match il y a eu, puisque les hommes de Leonardo Jardim ont affiché un tout autre visage pour terminer l’année sur une démonstration (5-1).

Dans un duel entre deux des fines gâchettes de Ligue 1, Wissam Ben Yedder, auteur d'un doublé, a pris le meilleur sur Victor Osimhen, auteur de l’ouverture du score. Avec 13 buts, l’attaquant français termine l’année au chaud en haut du classement des buteurs. Gelson MartinsKeita Baldé et Kamil Glik ont aussi participé à la fête côté monégasque, pour offrir un nouveau sursis à Leonardo Jardim. Le LOSC, lui, laisse sa place sur le podium juste avant les fêtes.

Le patron : Dimitri Paillettes

16 matches, 6 buts, 3 passes décisives : on a définitivement retrouvé Dimitri Payet. Revigoré depuis l’arrivée d’André Villas-Boas après une dernière saison mitigée, le Réunionnais s’est encore offert une solide prestation pour son 200e match sous les couleurs olympiennes. Impliqué dans les trois buts marseillais du soir face à Nîmes, il a retourné le Vélodrome avec un délice de but en solo et la meilleure célébration de la soirée, coiffé d’un bonnet de Père Noël. Solide dauphin du Paris Saint-Germain, avec cinq points d’avance sur Rennes et déjà douze sur Lyon, annoncé comme son principal rival pour le podium en début de saison, la trêve s’annonce particulièrement douce du côté de l’OM. Et Dimitri Payet n’est pas vraiment étranger à tout ça.

La tête basse : Lyon n'y arrive pas 

Si à Marseille, ça annonce festin pour Noël, à Lyon, ça sent la soupe à la grimace. Accrochés à Reims (1-1) au terme d’un match encore une fois décevant, les Rhodaniens auraient pourtant pu repartir avec les trois points et le sourire pour les vacances. Mais Predrag Rajkovic a tenu tête à Moussa Dembélé, repoussant en fin de match le penalty de l’attaquant français et laissant l’OL à ses doutes. Rudi Garcia et ses joueurs sont 12es avec 26 points, soit le pire classement du club à la trêve depuis 24 ans. S’il ne pointe "qu’à" 7 points du podium, à la faveur d’une Ligue 1 plus homogène que jamais, Lyon a encore une fois de nouveau exposé des faiblesses devenues récurrentes ces dernières semaines. Entre crise de résultats, blessures à foison et tension entre joueurs, dirigeants et supporters, il était temps que 2019 se termine du côté de l’OL.

Tous les résultats : 

Strasbourg 2-1 Saint-Etienne
Montpellier 4-0 Brest
Nice 3-0 Toulouse
Dijon 2-2 Metz
Paris 4-1 Amiens
Reims 1-1 Lyon
Marseille 3-1 Nîmes
Nantes 1-2 Angers
Monaco 5-1 Lille
Rennes 1-0 Bordeaux

Par Léo Anselmetti et Mathieu Aellen.

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