Ligue 1 - 25e journée : Nîmes poursuit sa série, Nice enfonce Toulouse
• Toulouse n'y croit plus
Les journées se suivent et Toulouse continue de s’enfoncer. Quasiment condamnés à la relégation avec 13 petits points au compteur, les hommes de Denis Zanko ont concédé leur 18e défaite de la saison face à l’OGC Nice (0-2). Au-delà du faible niveau de jeu affiché, c’est surtout la résignation qui semble habiter les joueurs du TFC que l’on retiendra de ce match. Un brin d’envie a bien porté la lanterne rouge en début de match, mais Toulouse est vite retombé dans ses travers.
Pour la 18e fois de la saison, le TFC a concédé l’ouverture du score sur une frappe de Pierre Lees Melou. Bien servi par Adam Ounas, l’ancien bordelais n’a laissé aucune chance à Baptiste Reynet et permis aux Aiglons de virer en tête. L’expulsion de Ruben Gabrielsen, logiquement sanctionné après un tacle sur Kasper Dolberg, a laissé les Toulousains en infériorité numérique avant que Moreira ne soit à son tour exclu en fin de match.
Nice a bien failli tout gâcher en jouant trop facile, à l’image de cette faute grossière de Myziane Maolida sur Max-Alain Gradel dans la surface. La chance a heureusement souri aux joueurs de Patrick Vieira : Aaron Leya Iseka s’est heurté à Walter Benitez sur le penalty et dans la foulée, Christophe Hérelle a confirmé la victoire niçoise. Les Aiglons sont huitièmes et restent dans la course pour jouer l’Europe.
• Les Crocos continuent sur leur lancée
Incroyable équipe nîmoise. Au bord du gouffre en début d’année, la formation gardoise vient de signer un quatrième succès de suite en Ligue 1. Après Monaco, Dijon et Nice, c’est Angers qui a vu la mâchoire des Crocos se refermer sur elle (0-1). Alors qu’ils tenaient le point du match nul jusque dans le dernier quart d’heure, les Angevins ont craqué sur une réalisation de Moussa Koné, qui n’en finit plus de marquer depuis son arrivée du Dynamo Dresde au mercato hivernal.
Un succès précieux qui permet à Nîmes de revenir à la 17e place du championnat, un point devant le DFCO, et seulement un point derrière l’AS Saint-Etienne, qui jouera demain à Brest. Les hommes de Bernard Blaquart reviennent de loin, très loin. Au soir de la 19e journée, ils n’étaient que 19e et comptaient quatre points de retard sur Amiens, premier relégable. Cinq journées plus tard et quatre succès en poche, les voilà dans une situation bien plus favorable. Même si rien n’est évidemment joué, l’envie et l’abnégation des coéquipiers de Paul Bernardoni font plaisir à voir.
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• Dijon, Merci Chouiar !
Dans sa lutte à distance avec Nîmes, Dijon peut remercier Mounir Chouiar. L’ailier dijonnais a porté les siens à Bordeaux, où les Bourguignons ont arraché un point in extremis. L’ancien du RC Lens a d’abord ouvert le score en ajustant Costil du pied droit (1-0, 16e), avant de voir Hwang Ui-jo égaliser quelques instants plus tard. Les Girondins ont ensuite pris le match à leur compte et ont logiquement pris l’avantage grâce à une réalisation de Jimmy Briand, qui n’a eu qu’à pousser le ballon dans le but vide après avoir effacé Runarsson.
Les hommes de Paulo Sousa pensaient donc tenir leur dixième succès de la saison mais Chouiar, encore lui, a finalement égalisé dans la foulée. D’une belle frappe enroulée aux 20 mètres, il n’a laissé aucune chance à Costil et offre là un point extrêmement important à son équipe dans la lutte pour le maintien. Dijon est barragiste mais n’a qu’un petit point de retard sur Nîmes au classement (26 pts).
• La Beaujoire a sifflé les Canaris
Il n’y avait pas grand chose à voir à la Beaujoire samedi soir. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé en sifflant copieusement les joueurs de Christian Gourcuff à la fin d’une rencontre qu’ils auraient pu/dû gagner. Réduits à 10 en fin de match après l’expulsion de Farid Boulaya, les Messins ont maintenu leur cage inviolée grâce à un très grand Alexandre Oukidja, qui a sauvé les siens à plusieurs reprises.
Kalifa Coulibaly et Dylan Bronn se sont montrés les plus dangereux côté nantais, mais l’efficacité n’était pas au rendez-vous. Un mal inhabituel pour les Canaris, qui n’avaient plus concédé de match nul et vierge depuis la fin août, face à l’Olympique de Marseille. L’inquiétude est ailleurs. Les coéquipiers de Nicolas Pallois n’ont plus gagné en L1 depuis cinq matches et s’éloignent doucement mais sûrement du Top 10. Lyon peut passer devant en cas de succès contre Strasbourg.
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