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Lens-PSG : les Parisiens Kays Ruiz-Atil et Arnaud Kalimuendo prometteurs, Marcin Bulka malheureux

Avec les nombreuses absences au PSG à cause de l'infection à la Covid-19 de Neymar, Kylian Mbappé, Mauro Icardi, Marquinhos, Keylor Navas, Angel Di Maria et Leandro Paredes, trois jeunes parisiens étaient titulaires ce soir, à Lens. Kays Ruiz-Atil et Arnaud Kalimuendo ont célébré leur première titularisation d'un match plein au contraire du gardien Marcin Bulka qui pour son 2e match dans l'élite s'est raté et a offert la victoire aux Lensois (1-0).
Article rédigé par Vincent Daheron
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Arnaud Kalimuendo, jeune attaquant du PSG. (DENIS CHARLET / AFP)

► Arnaud Kalimuendo, à l'aise en pivot

Attaquant bien connu des rangs des équipes de France jeunes (15 sélections depuis les U16), Arnaud Kalimuendo jouait ses premières minutes de Ligue 1 en carrière. Et sur son premier ballon dans l'élite, après seulement deux minutes de jeu, il a provoqué une faute grâce à un beau contrôle et un jeu du corps bien maîtrisé pour garder son défenseur dans son dos. C'est justement dans ce domaine, dos au jeu, que le robuste attaquant de 18 ans a excellé. Il a parfaitement combiné en remise avec ses partenaires, notamment son jeune coéquipier en U19, Kays Ruiz-Atil. Il positionne idéalement son corps pour protéger son ballon de l'adversaire, c'est grâce à ça qu'il a provoqué trois fautes, deuxième total le plus élevé dans son équipe derrière les cinq fautes subies de Marco Verratti. Arnaud Kalimuendo a franchement séduit même s'il a manqué de situations franches pour débloquer le compteur du PSG malgré deux tirs, dont un cadré.

► Kays Ruiz-Atil, aimant à ballons

Positionné côté gauche en phase défensive et nettement plus dans l'axe quand son équipe avait le ballon, Kays Ruiz-Atil n'a eu peur de rien pour sa première en Ligue 1, à l'image de son coup d'épaule de briscard, loin du ballon, sur Jonathan Gradit. A seulement 18 ans, il les a depuis quinze jours, le natif de Lyon a fait étalage de sa technique dans les petits espaces. Il a multiplié les passes courtes avec Marco Verratti, un joueur dont les caractéristiques physiques sont sensiblement les mêmes que lui. Kays Ruiz-Atil a attiré les ballons tel un aimant, n'en touchant pas moins de 97, un nombre impresionnant alors qu'il est sorti à la 68e minute. Avant ça, il a tenté sa chance à l'entrée de la surface d'une frappe enroulée qui n'est pas passée loin du poteau de Jean-Louis Leca (22e) et nous a gratifiés d'un beau petit pont de la semelle sur Manuel Perez (33e). Dix minutes plus tard (43e), après un somptueux crochet, il n'a pas osé tenter sa chance de son pied faible, le gauche. Kays Ruiz-Atil a en tout cas montré qu'il méritait d'être revu.

Kays Ruiz-Atil entouré de quatre Lensois. (MATTHIEU MIRVILLE / MATTHIEU MIRVILLE)

► La boulette de Marcin Bulka

"Je n'ai pas joué depuis trois mois, mais je suis meilleur que la plupart des gardiens de but qui jouent", déclarait Marcin Bulka, en février dernier. L'international espoirs polonais de 20 ans, titulaire pour la deuxième fois en Ligue 1, risque de regretter ses propos. Et pour cause, il a offert la victoire à Lens d'une mauvaise relance directement dans les pieds d'Ignatius Ganago qui n'avait plus qu'à conclure (57e). En première mi-temps, il avait déjà été sauvé par son poteau sur une frappe, là encore, de Ganago (17e). C'est d'autant plus malheureux et cruel que le gaillard d'1m99 n'a presque rien eu à faire de la partie mais encore fallait-il ne pas se mettre tout seul en difficulté. Avec le retour futur de Keylor Navas et le transfert définitif de Sergio Rico, Marcin Bulka devrait ressasser un moment son erreur. Tant pis pour lui.

Marcin Bulka ne risque pas de revoir la pelouse de si vite. (MATTHIEU MIRVILLE / MATTHIEU MIRVILLE)

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