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Le PSG et la LFP montent au créneau et répondent à Javier Tebas

Javier Tebas, le président de la Ligue espagnole, avait critiqué le PSG après la clôture du mercato début septembre.

Article rédigé par franceinfo: sport - Elio Bono
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nasser Al-Khelaïfi et Javier Tebas sont une nouvelle fois opposés.  (AFP)

Cette fois, le football français a décidé de réagir aux propos de Javier Tebas, président de la Ligue de football professionnel espagnol. Coûtumier des critiques envers la Ligue 1, et en particulier le Paris Saint-Germain, le dirigeant ibérique en a rajouté une couche sur Twitter le 1er septembre dernier, après la clôture du mercato estival. "Les clubs-Etat sont aussi dangereux pour l'écosystème du football que la Superligue".

Dans un communiqué, la Ligue de football professionel (LFP) a répondu à Tebas mercredi 8 septembre. "Les propos du président de la Ligue Espagnole de football ne sont pas dignes de l’institution qu’il représente", a indiqué la LFP.

La LFP et le PSG montrent les crocs

La Ligue ne s'est pas non plus privée de tacler à son tour le football espagnol, indiquant que "les largesses financières dont ont pu bénéficier les clubs espagnols durant de très nombreuses saisons et qui sont à l’origine des problèmes actuels, ne sont ni de sa responsabilité, ni de celle du Paris Saint-Germain". La LFP a conclu son communiqué en conseillant à Javier Tebas de "revenir à plus de retenue".

Le club de la capitale, justement, a aussi réagi aux propos de Javier Tebas. Dans une lettre directement adressée à ce dernier et publiée sur le site de l'Equipe, le PSG s'est défendu : "Année après année, il ne vous aura pas échappé que nous respectons les règlements de l'UEFA et de la France, y compris ceux de la DNCG."

De la même manière que la Ligue, le PSG a renvoyé la balle à Tebas. "Il est maintenant de notoriété publique que certains clubs espagnols et votre Ligue sont confrontés à des niveaux de dettes insoutenables après une mauvaise gestion flagrante, sans parler de la façon dont le football espagnol a été financé au cours de la dernière décennie, y compris par l'État"

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