Le PSG attiré par Beckham ?

Malgré 80 millions d'euros dépensés sur le marché des transferts, le PSG n'a peut-être pas fini ses emplettes. Dans la ville Lumière et dans l'une des capitales de la mode, Leonardo, le manageur du club, verrait d'un bon oeil l'arrivée de David Beckham, joueur de talent proche de la retraite mais surtout icône de la mode et des journaux people. "Il respecte les règles, écoute ce qu'on lui dit, et veut le meilleur pour l'équipe", a confié à la BBC le Brésilien. "C'est pourquoi c'est un bon exemple. J'ai travaillé avec lui et c'est pourquoi je parle de lui. La porte est ouverte. Il est plus qu'un joueur de football, il est une marque, une "pop star". J'aurai toujours beaucoup de considération pour lui. Je l'ai entraîné à l'AC Milan, et nous avons tissé une très bonne relation." Et d'ajouter: "Nous avons la Tour Eiffel sur l'emblème de notre club. Nous devons l'utiliser. Ce n'est pas seulement français, mais une marque internationale."

Son pouvoir médiatique fait de lui l'un des joueurs les plus charismatiques de la planète football. Pour le PSG et ses investisseurs qataris, son recrutement ferait certainement décoller de façon vertigineuse le merchandising et notamment les ventes de maillot. Or, c'est bien dans ce secteur que les clubs français en général ont un énorme déficit par rapport à leurs voisins espagnols, italiens et surtout anglais. Mais à 36 ans, "Becks" est-il toujours un joueur de premier plan ? Parti du Real Madrid pour les Etats-Unis en 2007, il a été l'objet de deux prêts au club lombard, et lors de son deuxième séjour, il a subi une rupture du tendon d'Achille, le 14 mars 2010. Une blessure sérieuse, qui l'a contraint à déclarer forfait pour le Mondial-2010. Plus proche de la fin de carrière que du début, l'ancien capitaine de Manchester United est-il en capacité d'apporter quelque chose à cette équipe parisienne ? Avec Pastore, Menez et Nene, l'équipe d'Antoine Kombouaré semble pourvue en joueurs techniques et organisateurs, pouvant jouer dans l'axe ou sur les côtés. Mais ce n'est peut-être pas cette logique qui l'emporterait dans le dossier Beckham.