Le Graët ne parle pas de "grève"
"Utiliser le terme 'grève', dans ce cadre, est stupide. C'est un mot qui ne convient pas. On a parlé de grève des joueurs (de l'équipe de France) en 2010 en Afrique du Sud (au Mondial), on a vu ce que ça a donné pour l'image du football", a-t-il déclaré à ouest-france.fr. Le président de la 3F, qui ne s'était jusqu'à présent pas encore exprimé sur le sujet, a dit par ailleurs ne pas avoir à "donner (son) avis sur la décision des présidents des clubs".
Ceux-ci ont décrété une "journée blanche" lors du week-end du 30 novembre pour protester contre la taxe à 75%, dont une nouvelle mouture a été votée vendredi dernier par les députés. Aucun match de L1 et de L2 ne sera ainsi disputé entre le 29 novembre et le 2 décembre mais les clubs ouvriront les portes des stades aux supporters pour leur expliquer les raisons de ce mouvement. "Ce que je peux simplement vous dire, c'est que j'ai joué mon rôle, puisque mardi, c'est moi qui leur ai obtenu un rendez-vous avec le président François Hollande, par l'intermédiaire de Jean-Yves Le Drian (ministre de la défense, ancien président du conseil régional de Bretagne, ndlr). Ce rendez-vous aura lieu jeudi prochain à l'Elysée. Je les (les présidents de clubs) accompagnerai", a ajouté Noël Le Graët.
Il est également revenu sur le communiqué de l'En Avant Guingamp (L1), dont il a été longtemps dirigeant et qui "considère la forme prise par ce mouvement comme inadaptée". "Bertrand Desplat (président de l'En Avant et gendre de Noël Le Graët, ndlr) communique comme il l'entend, en toute indépendance. Je ne l'ai pas influencé. Il a bien fait de donner son avis", a conclu Noël Le Graët, par ailleurs ancien maire socialiste de Guingamp (Côtes-d'Armor) et toujours proche du gouvernement actuel.
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