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La voiture du président du PSG prise pour cible par des supporters nantais

Selon "Le Parisien", les auteurs des coups auraient confondu cette voiture avec celle du président du FC Nantes, samedi 26 septembre, après la lourde défaite de leur club face à celui de la capitale (1-4).

Article rédigé par franceinfo
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Le président du PSG Nasser Al-Khelaifi lors d'un entraînement du club parisien au Camp des Loges, le 14 avril 2015, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). (MIGUEL MEDINA / AFP)

La voiture du président du PSG Nasser Al-Khelaifi a été légèrement endommagée à la sortie du stade de la Beaujoire (Loire-Atlantique), après la victoire du PSG à Nantes (4-1), samedi 26 septembre. L'incident s'est déroulé alors qu'il quittait l'enceinte, rapporte Le Parisien. Le véhicule a alors été bloqué par une vingtaine de supporters nantais et visé par des jets de projectiles et des coups. L'officier de sécurité du président serait même descendu du véhicule, ajoute le site de 20 Minutes, avant d'être victime de coups, assénés par des "personnes cagoulées avec des capuches, et habillées tout en noir." Sans gravité, toutefois.

Une victime collatérale de la colère des supporters ?

Selon Le Parisien, en réalité, la voiture de Nasser Al-Khelaifi aurait été visée par méprise, en raison de ses vitres teintées. Les supporters auraient voulu s'en prendre au président nantais, Waldemar Kita, dont les rapports sont tendus avec la Brigade Loire, principal groupe de supporters du club. Mais aucun élément n'indique une telle erreur, corrige 20 Minutes. Et rien n'indique non plus que ce groupe de supporters soit en cause. "Beaucoup confondent la Brigade Loire et la tribune Loire", se désole un porte-parole, interrogé par l'édition locale du quotidien gratuit. "Quand ça a eu lieu, nous étions en train de ranger le matériel."

Quel que soit le scénario de l'incident, le FC Nantes a déjà réagi, dans un communiqué. Le club "présente ses excuses au président du PSG" et "condamne l'action de quelques individus". Mais il regrette également la "stigmatisation à l'encontre de la Brigade Loire, en l'absence de témoignages et preuves".

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