L'OM rechute à Guingamp
L'effet Michel serait-il déjà retombé comme un soufflé ? Après deux défaites inaugurales, contre Caen puis à Reims (1-0 à chaque fois), l'OM avait retrouvé l'euphorie en dominant les Troyens, pour la première du nouvel entraîneur espagnol. Les Phocéens se devaient de confirmer en Bretagne, face à une équipe de Guingamp lanterne rouge après n'avoir marqué aucun point lors de ses trois premiers matches. Mais les Marseillais ont eu le plus grand mal à entrer dans leur costume de favoris, face à des Guingampais qui ont su mettre beaucoup d'engagement et de volonté dans la rencontre.
Michel avait décidé de reconduire exactement le même onze de départ que contre Troyes au coup d'envoi, peut-être dans l'espoir de rester sur la lancée de sa première semaine idyllique à la tête de l'OM. Malheureusement pour lui, son équipe s'est montrée bien moins efficace et inspirée que lors de sa deuxième période de rêve au Vélodrome. Si Rémy Cabella a montré une belle activité pour organiser le jeu en milieu de terrain, Barrada n'a pas pesé du tout, et Romain Alessandrini a à peu près tout raté sur son côté. Alessandrini a surtout oublié trop souvent Javier Manquillo qui a multiplié les excellents appels côté droit presque sans jamais être servi. Dans ces conditions, difficile pour Michy Batshuayi de toucher le ballon. Cela n'a pas empêché l'attaquant belge d'être le joueur le plus dangereux de l'OM, sans toutefois pouvoir faire la décision.
Des Bretons solides
Les Marseillais ont ensuite poussé pour obtenir au moins le nul, mais sont tombés sur des Guingampais qui ont montré de belles ressources mentales pour des joueurs que la réussite a fui depuis le début de la saison. Car dès la première minute l'En-Avant aurait pu prendre les devant sur un pénalty indiscutable à la suite d'une faute de Lassana Diarra sur un Jimmy Briand excellent. Sloan Privat, en panne de confiance, était chargé de tirer le coup de pied arrêté, sans doute dans l'espoir de le relancer, mais sa prise d'élan timide suivie d'une frappe trop molle du plat du pied était facilement repoussée par Steve Mandanda. L'avant-centre prêté par le club belge de La Gantoise se rachetait en ouvrant le score sur une offrande de Briand, qui avait résisté aux retours de Manquillo et Nkoulou avant de le servir devant le but vide (1-0, 72e). A la toute dernière minute, Nicolas Bénézet, lui aussi très en vue, enfonçait le clou d'une belle frappe du gauche que Mandanda effleurait, mais voyait entrer le long de son poteau gauche (2-0, 89e), scellant le sort du match et la déception marseillaise.
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