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Kombouaré : "Sessegnon ne partira pas"

Le feuilleton de l'hiver a démarré ! Après les épisodes Rémy et Fanny du côté de Marseille, la saison des transferts rebondit à Paris où un bras de fer entre le PSG et Stéphane Sessegnon pourrait s'engager. Accusé par le Béninois de l'avoir insulté, l'entraîneur parisien Antoine Kombouaré nie en bloc et affirme qu'il restera au club au moins jusqu'en juin.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
 

Q: Que s'est-il exactement passé avec Stéphane Sessegnon ?
R: "J'ai reçu dans mon bureau Stéphane et son agent mardi, la veille du match à Nancy. Alain Roche (chargé du recrutement, ndlr) était également présent. La discussion était d'ordre privé. J'ai écouté Stéphane qui, depuis deux mois, me répète qu'il veut partir. Je lui ai expliqué que je pouvais comprendre sa déception de moins jouer mais que je comptais toujours sur lui. D'ailleurs, même quand il était moins bien, je ne l'ai jamais lâché; il a toujours été dans le groupe. La discussion a chauffé un peu, le ton est monté mais pour moi, c'était rentré dans l'ordre".

Q: L'avez-vous insulté comme il le déclare ?
R: "Non. Je reconnais que la discussion a été animée mais jamais je ne me permettrais de l'insulter. J'ai beaucoup de respect pour lui. J'ai juste défendu avec fermeté les intérêts du club et du collectif. Et je ne veux pas qu'il se serve de cet épisode comme prétexte. Je le répète, cela fait deux mois que lui et son agent mettent la pression pour envisager un départ. Pour moi, tout est clair: Stéphane ne partira pas. Je ne veux pas me séparer d'un joueur important. On verra en fin de saison".

Q: Retenir un joueur contre son gré s'avère pourtant presque impossible sur le long terme... N'est-ce pas un risque dans la gestion de votre groupe ?
R: "Je n'ai pas le choix. Aujourd'hui, j'ai un groupe restreint avec un noyau dur de seize joueurs. Stéphane est un garçon qui gagne très bien sa vie. C'est la première fois qu'il se retrouve victime de la concurrence. Mais au lieu de baisser les bras, j'aimerais qu'il se batte et qu'il montre qu'il a du caractère. Qu'il profite de ses vacances et se repose bien. Je l'attends le 2 janvier à la reprise. Le club a besoin de lui".

Propos recueillis par Cyril MORTEVEILLE (AFP)

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