Incidents lors de Bastia-OL: 10 personnes en garde à vue
"Nous ne leur imputons pas de violences, mais nous estimons que ces personnes sont entrées dans le stade et ont poursuivi les joueurs lyonnais", a détaillé le procureur Nicolas Bessone. Ke fait de pénétrer dans le stade, ce qui avai avait pour but de perturber le match, peut être punie d'un an d'emprisonnement, a-t-il ajouté.
Fin avril, quatre hommes avaient été interpellés et un cinquième s'était présenté au commissariat, soupçonnés d'avoir commis des violences envers les joueurs et le staff lyonnais. Ces cinq hommes, parmi lesquels figure Anthony Agostini, directeur des services généraux du SCB, avaient été présentés en comparution immédiate le 25 avril pour être jugés, mais à la demande de leurs avocats, leur procès a été renvoyé au 15 mai. Le tribunal correctionnel de Bastia a placé d'ici là Anthony Agostini sous contrôle judiciaire et l'a interdit de pelouse sur les stades qui accueillent des matches du club.
Plaintes en cascade
La procédure suite donc son cours et cela n'est sans doute pas fini, puisque diverses plaintes ont également été déposées Les joueurs de Lyon Anthony Lopes et Mathieu Gorgelin avaient porté plainte contre X pour "violence en réunion dans une enceinte sportive" et le parquet de Bastia avait ouvert une enquête en flagrance pour "violences". Le club de Bastia a lui aussi déposé plainte contre X avec constitution de partie civile. Le Bastiais Anthony Agostini a de son côté porté plainte contre le président de l'OL Jean-Michel Aulas, qui l'avait accusé d'avoir frappé Anthony Lopes, pour "dénonciation calomnieuse", puis contre Anthony Lopes également, pour "violences, injures et menace de mort"..
En attendant la décision finale de la Ligue de football professionnel (LFP), qui doit être rendue jeudi, le club corse, lanterne rouge de L1, a écopé de premières sanctions: le stade de Furiani a été suspendu à titre conservatoire et l'équipe a dû disputer son match face à Rennes, samedi, à huis clos à Fos-sur-Mer.
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