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Grenier estime qu'il a été "mal soigné"

Alors qu'il a réintégré le groupe depuis peu et qu'il se dit "prêt" à revenir et à jouer, Clément Grenier n'entend pas pour autant oublier ces longs mois sans jouer qui l'ont stoppé net au début d'une carrière prometteuse. Absent des terrains depuis le début de la saison, le mileu de terrain de l'Olympique Lyonnais estime avoir été mal soigné. "Je n'ai pas été blessé, on m'a blessé" déclare-t-il en substance dans une interview publiée jeudi par le quotidien Le Progrès.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le milieu de l'Olympique lyonnais Clément Grenier (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

"Je n'en veux pas au staff médical du club, mais j'ai été agacé. J'ai simplement expliqué à un moment qu'il fallait trouver d'autres solutions parce qu'on n'avançait pas. Je n'ai pas été blessé, on m'a blessé. Il y a eu cette piqûre, une infiltration, pour me soigner il y a un an, qui m'a fait attraper un staphylocoque, puis cette opération qui n'a pas été réussie. Voilà, je le dis parce que ça commence à me chauffer", déclare Clément Grenier.

"Cela fait bientôt trois mois qu'on a mis en place un nouveau protocole. Je me sens prêt, a insisté l'international français, qui espère même être dans le groupe lyonnais qui se déplacera à Guingamp samedi en Ligue 1. J'ai fait des tests musculaires, cardiaques, et tout va bien. Après le rythme du match, c'est différent. Cela fait seulement une semaine et demie que je suis dans le groupe. C'est au staff de prendre la décision. Je suis prêt. J'en ai tellement envie. Après s'il faut passer par la case CFA...".... Indiscutablement, Grenier a des fourmis dans les jambes et l'envie de revenir au plus haut niveau... Il lui faudra pour autant reconquérir sa place dans un collectif lyonnais qui s'est construit sans lui depuis un an, et avec une certaine réussite, à l'image de Nabil Fékir qui lui a succédé dans l'entrejeu de l'OL..Grenier n'en porte pas ombrage pour autant. "Je vais vous dire, je n'ai jamais été aigri, jaloux, et je n'ai jamais eu peur de la concurrence. Je lui ai dit au contraire de profiter, parce que ça passe vite et je l'ai félicité car il le mérite, a-t-il assuré. Quand on est dans ma situation, on se rend encore plus compte que jouer en sélection, c'est quelque chose de magnifique."

       

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