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Football : le FC Nantes mis en examen pour une affaire de transferts suspects de joueurs

Le parquet de Rennes a révélé, vendredi, que le club avait été mis en examen le 21 septembre dernier.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le président du FC Nantes Waldemar Kita, le 17 avril 2022. (SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP)

Le FC Nantes a été mis en examen dans le cadre d'une enquête ouverte sur des transferts suspects de joueurs, pour complicité d'un certain nombre d'irrégularités commises par des agents sportifs, a annoncé le parquet de Rennes vendredi 24 novembre.

Cette mise en examen remonte au 21 septembre dernier. En tant que personne morale, le club nantais était alors représenté par son président, Waldemar Kita, a précisé à l'AFP le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, confirmant une information du journal Ouest-France. Propriétaire du FC Nantes depuis 2007, Waldemar Kita avait été placé en garde à vue fin juin, ainsi que son fils Franck Kita, directeur général délégué du club, et de deux autres personnes.

Le président du club était à l'époque ressorti sans poursuites mais son fils et les deux autres personnes avaient été mises en examen, notamment pour blanchiment, blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale et exercice de l'activité d'agent sportif sans licence valable.

La question des agents sportifs au centre de la procédure

Le FC Nantes a été à son tour mis en examen en septembre pour des faits compris entre janvier 2015 et juillet 2022, selon Philippe Astruc. Le club est ainsi soupçonné d'avoir "été complice du délit d'exercice de l'activité d'agent sportif sans licence valable, ses organes dirigeants donnant des instructions pour commettre l'infraction", notamment "en faisant établir de faux contrats de scouting et des mentions erronées sur des contrats de joueurs visant à rémunérer des prestations d'agents sportifs qu'ils savaient illégales", explique le procureur.

Il lui est aussi reproché d'avoir "à Nantes, Reims, sur le territoire national, malien, luxembourgeois", participé à la dissimulation ou conversion du produit d'un crime ou délit, en l'occurrence "exercice illégal de l'activité d'agent sportif" en bande organisée. Waldemar Kita "conteste vigoureusement les faits reprochés" et a mis en avant une certaine "éthique" du "monde de la pharmacie" d'où il est issu, précise le procureur de Rennes, où la procédure est centralisée.

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