Bordeaux rate de peu la victoire contre Rennes pour les débuts de Paulo Sousa
Bordeaux rêvait d'imiter le Real Madrid. Toutes proportions gardées, l'arrivée de Paulo Sousa sur le banc bordelais en début de semaine pouvait faire naître les mêmes espoirs que celle de Zinédine Zidane chez les Merengue. Car comme Zizou, le Portugais devenait le 3e coach de la saison d'une équipe bien éloignée de ses objectifs initiaux. Mais contrairement à Madrid, Bordeaux est bien loin des places européennes, et n'a plus rien à disputer pour cette fin de saison. Sauf à redorer un peu son blason et redonner un peu de plaisir, sur le terrain comme dans le stade.
Avec une défense à trois, et trois joueurs offensifs, l'ancien entraîneur de la Fiorentina a incontestablement débuté une petite révolution chez les Girondins. Du mouvement, des appels de balle, des dédoublements, des initiatives, le jeu bordelais n'avait pas semblé aussi dynamique depuis bien longtemps. Mais face à des Rennais certainement fatigués et déçus de leur élimination en Ligue Europa, le panneau d'affichage est resté irrémédiablement inchangé pendant la première période, sans que les deux gardiens de but n'aient à s'employer.
Deux buts en deux minutes, un seul accordé
Au retour des vestiaires, les Bretons se faisaient plus pressants, et Poundje était tout heureux de voir sa tête en retrait heurter la barre transversale de son propre gardien, Costil (48e). Cinq minutes après, Jovanovic enlevait d'un tacle un centre que convoitait Sarr, idéalement placé dans la surface devant le but (53e). Puis, le portier girondin intervenait sur une frappe du gauche de Traoré (55e). Mais dans ce match qui s'ouvrait de plus en plus, un centre de Sabaly était dévié par De Preville pour Kamano qui, en deux temps après une parade de Koubek, parvenait à marquer. Son premier but depuis décembre 2018, qui n'était pas invalidé par la vidéo.
Le plaisir bordelais n'était que de courte durée, puisque sur le coup d'envoi, Léa-Siliki centrait pour Niang qui marquait, mais le N.12 rennais était signalé hors-jeu. La vidéo avait confirmé la décision du juge de touche, pour soulager le public du Matmut Atlantique. Après un bon tir de Basic, difficilement capté par le gardien rennais, les Bordelais subissaient les assauts bretons. Comme souvent depuis le début de la saison, la défense finissait par craquer sur un corner et une meute de joueurs, de laquelle sortait Niang pour propulser le ballon au fond des filets et égaliser (90e+2).
Bordeaux ratait une nouvelle fois une victoire. Mais le jeu développé est d'une autre toute qualité. Rennes, malgré sa semaine européenne, a su trouver les ressources d'arracher un nul mérité.
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