Bordeaux-Lens : Les Girondins s'imposent sur le fil face à Lens 2-1
Bordeaux peut remercier Nicolas Maurice-Belay. Remplaçant au coup d'envoi, le milieu de terrain a offert trois points importants aux Girondins dans l'optique d'une qualification européenne. Un but inscrit dans les ultimes secondes du temps additionnel qui a anéanti les efforts lensois alors même que les Sang et Or avaient égalisé grâce à Pablo Chavarria (86e minute), quelques minutes après l'ouverture du score de Mariano. Après la défaite à Toulouse, Bordeaux retrouve donc la victoire et peut continuer à rêver de l'Europe. Les hommes de Willy Sagnol sont à deux points de Saint-Etienne, cinquième (51 points pour Bordeaux, 53 pour l'ASSE) mais enterrent un peu plus les espoirs des Lensois.
On ne sait pas ennuyer à Chaban-Delmas ce dimanche. Si les intentions initiales étaient aquitaines et plutôt louables, leur jeu s'est délité au fil du temps face à des Nordistes d'abord timides puis entreprenants, à l'image de Coulibaly qui a eu deux situations (26, 29), notamment la deuxième sortie du ventre par Contento. En l'absence de Plasil, Chantôme et Khazri, suspendus, Bordeaux a manqué de fluidité dans l'entrejeu, et de percussion offensive. Kiese Thelin a eu des opportunités suite à des dédoublements côté droit, suivi de centres mais le Suédois a manqué de réalisme, notamment sur ce tir de Rolan repoussé dans ses pieds par Riou (32) qu'il expédia dans le virage sud.
L'espoir puis la chute
Au retour des vestiaires, El Jadeyooui, trouvé par Chavarria, manqua de plomber des Bordelais peu inspirés mais qui se réveillèrent avec les entrées offensives de Touré puis Maurice-Belay. Plus pressants, ils étaient récompensés après une touche rapidement jouée vers Contento avec un centre aveugle que Baal laissait filer, mais par Mariano, repositionné en milieu droit depuis deux minutes, qui trompait Riou (80). Pas le temps de pavoiser, Yambéré jugeait mal une longue transversale à destination de Chavarria, se prenait les pieds dans la pelouse pour le plu grand bonheur de l'Argentin qui ajustait Carrasso (86). Un bonheur éphémère et l'ombre de la rélégation qui grossit dangereusement pour les Lensois.
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