Al-Khelaïfi : "Nous voulons garder Beckham et Ancelotti"
Président du directoire du PSG depuis le 4 novembre 2011, Nasser Al-Khelaïfi ne boude pas son plaisir alors que son club a fait un grand pas vers le titre de champion de France ce week-end. Heureux des résultats de sa formation, le dirigeant parisien a profité d'un entretien accordé au journal l'Equipe pour éclaircir l'avenir de certains de ses hommes forts. Et démentir certaines rumeurs. Promis à José Mourinho ou à Arsène Wenger par nombre de journaux, le banc parisien restera la propriété de Carlo Ancelotti la saison prochaine. " Il lui reste un an de contrat. Je ne comprends pas pourquoi tout le monde s'interroge sur l'avenir de Carlo Ancelotti. On a sept points d'avance sur l'OM, on est en quarts de finale de la C1 et de la Coupe. C'est du bon boulot ", affirme le Qatari, qui confirme d'un "Oui" franc la présence du technicien italien à la tête de l'effectif parisien l'an prochain.
Beckham et un stade plus grand
Satisfait de son entraîneur, Nasser Al-Khelaïfi l'est tout autant de David Beckham. Arrivé en janvier dernier, l'ancien mancunien fait déjà l'unanimité : "Il est fantastique sur le terrain comme en dehors. Parfois on peut faire des mauvais choix. Mais recruter David a été l'une de mes meilleures décisions. En tant qu'homme, joueur, ambassadeur, il est exceptionnel", s'extasie le patron du club de la capitale. "Nous voulons le garder avec nous la saison prochaine". S'il a réussi à bâtir un staff et un effecitf solide, l'ancien joueur de tennis professionnel compte également développer les infrastructures du club double champion de France. A commencer par le stade. "Même en France, il y a ou il va y avoir des stades plus grands que le nôtre, comme à Lille, Lyon ou Marseille. Ce n'est pas possible d'avoir le plus petit stade. (…), s'indigne l'ex-président de la Fédération de tennis du Qatar. On va continuer comme ça jusqu'en 2016. Ensuite, on regardera toutes les options".
Al-Khelaïfi : "Nous ne voulons que des amis"
Qualifiant "d'excellent résultat" la qualification du PSG pour les quarts de finale de la Ligue des champions, il n'est pourtant pas déterminé à baisser pavillon face au Barça dans une rencontre qui sera "plus qu'un match de football". Capable de coups de gueule, Al-Khelaïfi est surtout un fin communicant. Comme lorsqu'il évoque le conflit entre la LFP et Monaco à propos des avantages fiscaux du club de la Principauté. "Nous ne voulons pas avoir d'ennemis, que des amis. On ne critique aucun autre club. Ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent". Un joli coup de botte en touche. Pour espérer l'emporter face à Barcelone, il faudra se montrer plus offensif.
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