Adil Rami à l'OM : "J'amène du charme à cette équipe !"
Vous avez dit que l'OM était le club de votre coeur, pouvez-vous raconter quelques souvenirs ?
Adil Rami : "Il y en a plein... Avec les copains d'enfance, on regardait souvent les OM-Paris, cet engagement m'avait impressionné à l'époque, et puis il y a cette Ligue des champions gagnée (en 1993), bien sûr, le seul club français à l'avoir fait. Et je suis Fréjussien, c'est juste à côté et loin à la fois, j'ai réalisé un rêve. Et j'avais envie de revenir chez moi, en France."
Vous ne craignez pas la pression du public sur les enfants du pays ?
AR : "On est footballeur de haut niveau, on cherche cette adrénaline, cette pression, j'ai besoin de ça pour avancer, ça va bien avec mes critères et mon caractère. Et puis dans le foot, on est critiqué et complimenté par tout le monde, ça fait partie du jeu, je ne demande à personne de me caresser le dos. Tu joues bien, on t'acclame, tu joues mal, pas mal de monde tourne sa veste, c'est comme ça."
Les négociations avec le Séville FC ont traîné, avez-vous eu peur de ne pas signer ?
AR : "Je n'ai pas paniqué, je savais que le club ici avait l'envie de m'avoir, d'ailleurs ils m'ont beaucoup aidé. J'étais serein dans ma tête. Ce qu'a fait Séville dans les dernières heures (ne pas lui verser une prime prévue, ndlr), ce n'était pas très classe de leur part, mais je n'ai pas très envie de parler de ces choses-là."
Revenez-vous en L1 avec un oeil sur le Mondial en Russie avec les Bleus ?
AR : "Aujourd'hui, le plus important pour moi est d'être performant à 100% avec mon club. J'ai envie que cet OM soit en haut du classement, et si on est là-haut, logiquement l'équipe de France suivra, c'est comme ça que je vois les choses."
Comment jugez-vous votre première titularisation, en amical contre le Sporting Portugal (victoire 1-0 à Évian) ?
AR : "Je me suis senti bien. Je suis arrivé en cours de route, mais on a des préparateurs physiques italiens, ça court, c'est très dur (rires)! Hier (mardi, ndlr) j'ai commencé à trouver des automatismes, il y a des Brésiliens, des Japonais, j'essaie de m'adapter même si je parle beaucoup de langues. J'ai pris l'habitude de m'adapter dans des équipes étrangères, déjà. Et puis je connaissais des Bleus, grâce à eux, j'ai gagné 40 à 50% de mon intégration. J'ai trouvé une vraie équipe de copains, ils n'ont pas hésité à me chambrer (pour sa moustache frisée, ndlr), pourtant j'amène du charme à cette équipe (rires). Ils m'ont bien attaqué dans le stage, mais ça chambre, j'aime bien ça."
Est-ce important d'avoir déjà connu à Lille votre entraîneur Rudi Garcia ?
AR : "La présence du staff a été importante dans mon choix, il connaît mes qualités et mes faiblesses. On a eu une bonne discussion avec le coach, il attend de moi que je sois naturel, c'est-à-dire un soldat pour l'équipe, et que je ne baisse jamais les bras."
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