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Coup de tonnerre en Ligue 1 : Sochaux bat Paris (3-2)

Tout bénéfice pour Lyon, vainqueurs 4-0 de Bordeaux, qui reviennent à 3 points des Parisiens.  

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7min
La joie de l'attaquant sochalien Giovanni Sio auteur d'un but contre le PSG le 17 février 2013 à Sochaux.  (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Que retenir de la 25e journée de Ligue 1, qui se dispute les 15, 16 et 17 février ? L'actualité de votre club résumée en deux phrases, pas toujours sympa. 

1- PSG 51 points. (battu à Sochaux 2-3). "Sochaux méritait sa victoire", reconnaît le milieu de terrain Blaise Matuidi sur Canal +. C'est donc Sochaux qui met fin à la série de 12 matchs sans défaite du PSG, pas Valence... C'est aussi la première fois que Paris perd après avoir mené au score. Sochaux, c'est le Brésil, le Barça ! 

2- Lyon 48. (vainqueur de Bordeaux 4-0). Battu trois fois en février, Lyon se remet dans le sens de la marche. Une victoire très chanceuse : l'ouverture du score intervient sur l'unique occasion lyonnaise de la première période, et les trois buts en seconde période interviennent pendant cinq minutes euphorique. "C'est vrai qu'on a eu une première période assez poussive. On a essayé de très bien défendre. Mais la victoire est méritée, on a marqué quatre fois", veut croire le milieu Gueïda Fofana, interrogé par beIN Sport.

3- Marseille 46  (vainqueur de Valenciennes 1-0). C'est le huitième succès marseillais sur le score de 1-0, et le deuxième succès dans le temps additionnel en 2013. Pas étonnant que la différence de but du troisième de la Ligue 1 soit de +3, seulement. 

La joie du défenseur de l'OM Rod Fanni auteur de l'unique but du match OM-Valenciennes, le 16 février 2013.  (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

4- Nice 42 (vainqueur de Bastia 1-0). Le héros de la soirée côté niçois n'a pas marqué, n'a pas forcément fait le match de sa vie, mais a un patronyme lourd à porter : c'est Grégoire Puel, le fils de l'entraîneur Claude, qui s'en est honorablement sorti pour sa première rencontre de Ligue 1. "Pour ceux qui me connaissent, je n'aime pas trop mélanger les genres, s'il a été lancé c'est qu'il méritait d'être lancé, je fais abstraction de ce contexte, je serai toujours habité par une attitude professionnelle", a conclu Papa Puel après le matc. 

5- Saint-Etienne 41 (tenu en échec à Reims 1-1). L'analyse clairvoyante de Christophe Galtier, l'entraîneur stéphanois : "Le match nul est mérité, logique. C'est un point pris à l'extérieur, et il est positif. Nous, on jouait pour gagner, mais il faut accepter ce match nul. Si on ne s'était pas battu face à une équipe de Reims, qui joue sa survie, on n'aurait rien ramené du tout. On reste sur une très bonne série, avec 14 points sur 18 possibles" 

6- Rennes 40 (battu par Lille 0-2). La défaite n'est pas la plus mauvaise nouvelle de la soirée pour les Bretons, qui ont perdu leur milieu Romain Alessandrini sur blessure jusqu'à la fin de la saison. "Un match perdu, on peut se rattraper. Si cela se confirme que ce sont les 'croisés', ce sera vraiment une très mauvaise nouvelle pour lui et pour nous, c'est sûr", estimait l'entraîneur rennais Frédéric Antonetti. Alessandrini, c'était une pièce majeure de l'attaque rennaise :  

7- Lorient 39 (vainqueur d'Evian 2-1). Les Merlus, qui restaient sur trois matches sans victoire, dont deux nuls encourageants contre Rennes (2-2, égalisation concédée au bout du temps additionnel) et à Nice (1-1), recollent au peloton des prétendants à l'Europe. 

8- Bordeaux 38. (haché menu par Lyon 0-4). Bordeaux n'avait encaissé que 16 buts en 15 matchs... et vient d'en concéder quatre sur une seule rencontre. 

Les Bordelais, à l'image de leur défenseur Julien Faubert, ont pris l'eau face au Lyon de Lisandro (en blanc), le 17 février 2013.  (NICOLAS TUCAT / AFP)

9- Montpellier 38 (vainqueur de Nancy 1-0). C'est la septième victoire de suite de Montpellier à la Mosson, une série que l'équipe n'a réalisé que l'an passé et en 93-94. Mais la manière laisse à désirer, ce qui irrite l'entraineur René Girard. "Le nécessaire a été fait, prendre trois points. C’est bien aussi parfois de gagner des matchs comme cela, on ne va pas toujours vous donner du caviar."

10- Lille 37 (vainqueur de Rennes 2-0). L'entraîneur lilllois Rudi Garcia se garde de tout triomphalisme : "On retrouve de la fluidité technique, il y a de l'enthousiasme. Tout le monde travaille. On sait qu'il faut aligner des victoires consécutives pour faire des bonds au classement. Ce n'est que la deuxième victoire. Pour l'instant, on est encore loin."

11- Valenciennes 33 (battu à Marseille 0-1). Daniel Sanchez, l'entraîneur valenciennois : "Prendre un but à la dernière seconde, c'est rageant car nous ne pouvions plus rien faire. Les joueurs étaient effondrés." L'arbitre a en effet donné le coup de sifflet final juste après le but de la 94e de Rod Fanni. 

12- Toulouse 32 (arrache un nul inespéré contre Troyes 2-2). "On sait qu'on n'est pas une équipe au-dessus du lot", avoue le milieu de terrain Etienne Didot. "C'est un petit signe qu'on revienne, on aurait pu baisser la tête."

L'attaquant toulousain Wissam Ben Yedder face au gardien troyen Yohann Thuram-Ullien, le 16 février 2013.  (PASCAL PAVANI / AFP)

13- Ajaccio 29 (auteur d'un nul à Brest 1-1). Ajaccio confirme son embellie de 2013, où il est toujours invaincu après avoir affronté des adversaires du calibre du PSG, Lyon et Bordeaux. S'il maintient ce rythme de 10 points en 6 matchs, il peut espérer assurer le maintien assez confortablement. 

14- Sochaux 26(auteur d'un exploit contre le PSG 3-2). Les Sochaliens ont confirmé la statistique : ils n'ont préservé leur but qu'une seule fois à domicile en Ligue 1. N'empêche : ils sont tapé l'ogre de cette Ligue 1. 

15- Bastia 26 (battu par Nice 0-1). Quand Bastia jouait à Gueugnon ou Auxerre, quand Furiani était suspendu, on pouvait comprendre ? Mais où est passée la citadelle imprenable de Furiani ? Bastia est la 14e équipe à domicile, avec déjà six défaites pour cinq malheureuses victoires en Corse. 

16- Brest 26 (tenu en échec par Ajaccio 1-1). Le verre à moitié plein, c'est la fin de la spirale terrible de 5 défaites de suite à domicile. Le verre à moitié vide, c'est qu'un point ne pèse pas lourd pour prendre de la marge sur les relégables. Heureusement qu'aucun n'a gagné. 

17- Reims 26. (auteur d'un bon nul contre Saint-Etienne 1-1). En deux matchs (une victoire contre Nancy et ce nul face aux Verts) Reims a marqué plus de points que lors des 8 journées précédentes.  

18 Evian 23 (battu à Lorient 1-2)Ca leur pendait au nez : Evian est à nouveau relégable. Forcément, une série de 4 nuls et 4 défaites n'aide pas à grimper au classement. C'est la huitième fois de la saison que l'ETG se retrouve dans cette situation. 

19- Troyes 19 (rattrapé sur le fil par Toulouse 2-2). "Seul le foot peut apporter ça. C'est la dure loi du sport qui est injuste, par rapport aux efforts des joueurs", regrette l'entraîneur champenois Jean-Marc Furlan, qui relativise la contre-performance de son équipe en fin de match. 

20- Nancy 18 (battu à Montpellier 0-1). C'est la première fois depuis 15 matchs que Nancy ne marque pas. C'était la meilleure série en cours en Ligue 1. Est-ce un signe que les Nancéiens sont en train de perdre la partie ? 

L'entraîneur de Nancy, Patrick Gabriel, peste contre ses joueurs, battus à Montpellier, le 16 février 2013.  (SYLVAIN THOMAS / AFP)

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