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Foot : le sommet de la Ligue 1 Monaco-PSG se solde par un nul

Monaco peut se targuer de n'avoir jamais perdu contre Paris cette saison. 

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6min
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic et le défenseur monégasques Ricardo Carvalho, lors du match Monaco-PSG le 9 février 2014.  (VALERY HACHE / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 24e journée de Ligue 1, disputée les 7, 8 et 9 février en deux phrases, pas toujours sympas. 

1- PSG 55. (tenu en échec par Monaco 1-1). L'AS Monaco, c'est le milieu parisien Blaise Matuidi qui en parle le mieux : "L'équipe de Monaco a très bien joué en seconde période. On a reculé, mais c'est dû à la qualité de l'adversaire. Le partage des points est mérité pour les deux équipes. En face, il y avait vraiment une bonne équipe", estime-t-il sur Canal +.

2- Monaco 50 (décroche un point mérité face au PSG 1-1). Ce résultat était prévisible, car l'attaquant Valère Germain était titulaire.

3- Lille 44 (vainqueur de Sochaux 2-0). Première victoire de Lille en 2014, mine de rien. "Plus notre matelas d'avance [sur le 4e] sera épais, plus on dormira sur nos deux oreilles", déclare René Girard, l'entraîneur lillois. Le même qui souhaitait que les Lillois se fassent rattraper pour "donner un coup de pied au cul" de ses joueurs, avant la rencontre. 

4- Saint-Etienne 41 (tenu échec à Toulouse 0-0). A quoi reconnaît-on un entraîneur heureux ? A cette phrase de Christophe Galtier, l'entraîneur stéphanois : "on va quand même bien dormir ce soir."

5- Marseille 39 (convaincant vainqueur de Bastia 3-0). "Je ne suis pas là pour pavoiser, mais pour progresser, a analysé José Anigo en fin de rencontre. Le travail commence à se voir. Si nous continuons dans le sérieux, nous pourrons embêter pas mal d'équipes." Un discours un peu surprenant pour un candidat affirmé à la Ligue des champions.

L'attaquant de l'OM André-Pierre Gignac lors du match de son équipe face à Bastia, le 8 février 2014.  (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

6- Lyon 37 (vainqueur chanceux de Nantes 2-1). N'allez pas croire que les Lyonnais, qui restent sur huit victoires en neuf matchs, vont s'arrêter à la sixième place. "La Ligue des champions ? On veut voir le plus haut possible. Le podium est à 7 points, nous on veut accrocher la 4e place", confirme le gardien Anthony Lopes.

6- Reims 36 (encore costaud à l'extérieur, à Guingamp, 2-1). Reims a gagné, mais son entraîneur Hubert Fournier préfère retenir l'état de la pelouse : "c'était une parodie de spectacle qu'on a montré aux gens. Des gens paient leur place, des télés retransmettent un match, on est malheureux d'avoir offert un piètre spectacle."

Le défenseur guingampais Reynald Lemaître glisse devant l'attaquant rémois Nicolas de Préville, lors du match Guingamp-Reims, le 8 février 2014.  (FRED TANNEAU / AFP)

8- Bordeaux 34. Reçoit Lorient à une date encore indéterminée, le match prévu dimanche à 17 heures étant reporté. 

9- Nantes 33 (battu à domicile par Lyon 1-2). Les Nantais se sont vus refuser un but limite et ont perdu leur attaquant Djordjevic, expulsé pour avoir mimé un geste envers l'arbitre. Michel Der Zakarian, l'entraîneur, positive : "autant à Sochaux (0-1 samedi dernier) j'étais en colère, là on a fait le match qu'il fallait contre une bonne équipe qui a d'autres moyens et ambitions que nous."

10- Lorient 32. Son match à Bordeaux a été reporté à une date ultérieure en raison des conditions climatiques. 

11- Toulouse 30 (grappille un point contre Saint-Etienne 0-0). Equipe défensive ou pas, ce n'est que le deuxième 0-0 des Toulousains cette saison, et le premier remontait au mois d'août. 

12- Bastia 30 (étrillé à Marseille 0-3). On n'a pas reconnu les Marseillais amorphes des dernières semaines. L'entraîneur corse Frédéric Hantz non plus : "j'ai senti derrière cette équipe marseillaise une espèce d'union sacrée. Ensuite, nous l'avons aidée par notre manque d'agressivité et notre apathie. "

13- Nice 30 (battu à Valenciennes 1-2). Avec un peu de chance, les Niçois auraient pu arracher le point du nul. Mais la chance les a fui : "quand on n'est pas dans le match, c'est important de ramener au moins un point, on n'a pas su le faire", regrette l'entraîneur Claude Puel.

14- Montpellier 28 (accroché par Evian Thonon Gaillard 1-1). Les Héraultais sont, avec Paris, la meilleure équipe des matchs retour. "On va se contenter de ça", relativise Rolland Courbis.

15- Rennes 27 (battu à Ajaccio 1-3). Rennes permet à Ajaccio de grapiller sa 2e victoire en 24 matchs. Ce n'est pas le seul cadeau fait aux Corses, note un journaliste d'Eurosport. 

16- Guingamp 26 (surpris par Reims à domicile 1-2). Neuvième match sans victoire pour Guingamp, qui a dévissé de la 7e à la 16e place... "Ce soir il y a un an d'écart entre Reims et Guingamp. Ils ont déjà un an en Ligue 1, ils gèrent mieux ces situations", remarque le technicien guingampais Jocelyn Gourvennec.

17- Evian Thonon Gaillard 23 (a pris un point à Montpellier 1-1). Rien ne sert de courir, il faut partir à point, affirme l'entraîneur savoyard Pascal Dupraz. "Malheureusement, on doit en être à 22 points concédés après avoir ouvert le score. Un point à l'extérieur, c'est bien, mais quand on regarde notre situation comptable, ce n'est pas assez."

18- Valenciennes 21 (vainqueur de Nice 2-1). L'entraîneur Ariel Jacobs sent que la 18e place n'est plus une fatalité pour VA, dont les résultats suivent l'évolution du jeu : "quand je vois notre parcours depuis le mois de janvier, la moyenne de points n'est pas vilaine du tout. C'est la première fois depuis longtemps que nous sommes à un souffle d'une place de non relégable." Joueurs de l'ETG, soyez prévenus...

19- Sochaux 15 (battu à Lille 0-2). Les Doubistes n'ont pas été bons. Mais les Lillois non plus. Du coup, l'entraîneur Hervé Renard a passé une mauvaise soirée : "c'est rageant, un match comme ça, on doit repartir avec 1-1." L'opération maintien, déjà mal engagée, se complique de plus en plus...

20- Ajaccio 14 (vainqueur de Rennes 3-1). "Cela faisait longtemps que je l'attendais", se félicite l'entraîneur ajaccien Christian Bracconi, dont c'est le premier succès en Ligue 1. Une victoire qu'il attendait depuis début novembre, son arrivée à la tête de l'équipe.

La joie des joueurs d'Ajaccio après leur victoire sur Rennes (3-1), le 8 février 2014.  (PASCAL POCHARD CASABIANCA / AFP)

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