Martino: "Un état de désespoir"
Comment expliquer l'effondrement du Barça, qui menait au score en début de match ?
Gerardo Martino : "En ne regardant que les trente premières minutes, il me semble qu'il est difficile de trouver le "pourquoi" du renversement de ce match. Probablement que le premier but, à la fin de la première période, nous a fait mal et nous a fait douter. Et sûrement que le deuxième nous a plongés peut-être dans un état de désespoir qui nous a poussés à commettre des erreurs. Il semble qu'il y avait une équipe en première période et une autre en seconde (...) Peut-être avons-nous eu la sensation que le match était terminé au bout de 30 minutes (à 1-0 pour le Barça, NDLR) et peut-être que nous l'avons payé cher. Cette semaine, j'ai dit que les erreurs commençaient à se payer de plus en plus cher et nous en avons beaucoup commis."
Pensez-vous que ce revers aura de lourdes conséquences au classement ?
G.M : "Tout continue, nous ne devons pas baisser les bras. Probablement qu'à la fin de cette journée nous nous retrouverons derrière pour la première fois depuis très longtemps, et surtout depuis le début de ce championnat. Nous allons essayer d'ajuster, d'accommoder, de résoudre nos erreurs. Nous essaierons de récupérer le terrain que nous allons très probablement perdre (dimanche, NDLR). Comme nous devons encore jouer contre les équipes qui sont à la lutte avec nous, nos chances sont intactes. Aujourd'hui, je ne me risquerais pas à dire que nous avons perdu un peu plus que trois points. Il est certain que parfois, on commet des erreurs et l'adversaire n'est pas aussi pressant et offensif que l'a été Valence aujourd'hui. Mais il est clair que nous leur avons concédé des facilités et qu'ils en ont profité. Et il est tout aussi clair qu'aujourd'hui, nous débutons un championnat totalement différent de celui que nous avions joué à ce jour."
Êtes-vous préoccupé par la prestation de vos joueurs ?
G.M: "Chaque fois que je perds, je suis très préoccupé. Lors du match de l'Ajax (défaite 2-1 en Ligue des champions en novembre), j'étais très préoccupé, parce nous avons perdu en jouant mal. Aujourd'hui, je ne peux pas ne pas mentionner la bonne première période, mais ça ne me donne pas de tranquillité. (...) Je suis préoccupé et j'aimerais que la situation s'inverse le plus vite possible."
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