Liga : le Real, plus fort que Grenade, conforte son avance en tête du championnat
Le Real était attendu ce week-end face à une surprenante équipe de Grenade, tombeuse du Barça (2-0) il y a quelques semaines et solidement installée à la 2e place de la Liga. Surtout, tous les regards étaient fixés sur Zinedine Zidane. Le Français n'a plus d'immunité depuis le début de saison. Le recrutement XXL de la Maison Blanche cet été n'est pour l'instant pas payant, en témoigne la claque reçue contre Paris (3-0) et le nul compliqué en milieu de semaine contre Bruges (2-2) en C1. Deux contre-performances qui ont énervé les socios.
Benzema, comme d'habitude
Ce samedi, Alphonse Areola était bien dans les buts madrilènes en lieu et place de Thibaut Courtois, toujours diminué. Les Merengue n'ont pas tardé à se mettre dans leur match en parvenant à inscrire le premier but de la partie au bout de deux minutes de jeu. Après une situation très litigieuse dans la surface du Real et une main non sifflée de Sergio Ramos, le contre éclair emmené par Gareth Bale met en orbite Karim Benzema. Le Français ne manque pas le coche aux six mètres en ajustant Rui Silva du gauche. Dans la foulée, Angel Montoro, l'un des hommes forts de Grenade depuis le début de saison, sort sur blessure, touché à la cuisse. De quoi désamorcer un peu la pression sur les épaules des Madrilènes.
Hazard et Modric lancent leur saison ?
Autre fait marquant de la rencontre, le premier but sous le maillot du Real d'Eden Hazard peu avant la pause, qui viendra donner un avantage définitif aux siens. Le Belge négocie parfaitement un contre favorable et trompe le portier de Grenade d'un lob subtil (2-0, 45e+1). Enfin le début d'une belle aventure à Madrid pour l'ancien joueur de Chelsea ? Zinedine Zidane doit l'espérer au vue de la qualité technique d'Hazard, qui distillera une passe décisive à un autre revenant, Luka Modric (3-0, 61e). Le Ballon d'or a nettoyé la lucarne à l'heure de jeu et peut-être regagné la confiance de son coach, lui qui avait démarré sur le banc.
Areola et le Real se sont fait peur
Ombre au tableau : le penalty très évitable concédé par Areola, coupable d'une faute sur un contrôle trop long, et transformé par Machis (3-1, 69e). Huit minutes plus tard sur un corner, Duarte trompera de nouveau le tricolore, pas exempt de tout reproche (3-2, 77e). Pas de clean-sheet pour le Français donc et de nouveaux doutes sur son statut de numéro un dans les buts.
Avec ce précieux succès conforté par un but de James Rodriguez dans le temps additionnel (4-2, 90e+2), le Real met la pression sur l'Atlético de Madrid et le Barça, respectivement à 4 et 5 points du leader madrilène.
Voir sur Twitter
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.