Le Real Madrid s'en sort bien, l'Atletico confirme
Bale sauve le Real
Avec une équipe diminuée et longtemps maladroite, les Madrilènes ont trouvé la faille en fin de partie grâce à l'homme en forme Gareth Bale. Le Real reprendre provisoirement la tête du classement.En l'absence de Cristiano Ronaldo et Karim Benzema, blessés, Bale a encore pris ses responsabilités: le Gallois a placé une jolie tête en extension à la 80e minute pour donner la victoire à l'équipe entraînée par Zinédine Zidane, qui peut continuer à croire au titre. Cette victoire in extremis permet également à la "Maison blanche" de faire le plein de confiance avant de recevoir mercredi Manchester City en demi-finale retour de Ligue des champions.
Gareth Bale est décidément l'homme providentiel du Real Madrid ces dernières semaines, à l'image de son doublé décisif pour arracher une victoire précieuse sur le terrain du Rayo Vallecano la semaine dernière (3-2), alors que le Real était mené 2-0. Samedi, l'attaquant gallois a signé son quatrième but sur ses quatre derniers matches toutes compétitions confondues, et a donc encore sorti son équipe de l'ornière, alors qu'on s'acheminait vers un match nul 0-0 au stade Anoeta.
Malgré sa nette domination, le Real Madrid a péché dans la finition, à l'image de James Rodriguez (9e, 27e), Sergio Ramos (12e) ou Nacho (40e). Bale, lui, était bien là: en l'absence de ses deux complices du trio offensif "BBC" (Bale-Benzema-Cristiano), le Gallois s'est trouvé à son aise sous les bourrasques et le crachin du Pays basque. Sa vitesse et sa justesse technique ont amené le danger, malgré un peu de déchet dans le dernier geste: frappe trop croisée après une passe de James (4e), tête piquée sur corner à côté du cadre (15e), tête en extension qui frôle le poteau (21e), nouvelle tête sur corner (48e)... Il a même cru être passé à côté de la balle de match lorsque sa frappe à bout portant, au point de penalty, a trouvé le pied du gardien argentin Geronimo Rulli, excellent samedi (58e). Mais dans un ultime coup de rein, Lucas Vazquez adressait un bon centre de la droite que Bale reprenait de la tête, libérant Zidane et toute son équipe.
Signé Griezmann
Une frappe splendide d'Antoine Griezmann, tout juste entré en jeu, a suffi à l'Atletico Madrid pour battre le Rayo Vallecano 1-0. Avec un onze très remanié, l'Atletico semblait en difficulté au stade Vicente-Calderon mais Griezmann a décanté les choses: sur son tout premier ballon après son entrée sur la pelouse en début de seconde période, le Français a placé une merveilleuse demi-volée du gauche qui a fait mouche (55e). Les joueurs du Rayo ont multiplié les banderilles et il a fallu plusieurs interventions décisives du gardien Jan Oblak pour éviter le pire (24e, 52e). C'est depuis les tribunes que Simeone, suspendu et interdit de banc de touche, a décidé de bouleverser les choses: il a lancé Koke après la pause, puis a épuisé ses deux derniers changements avec les entrées conjointes de Fernando Torres et Antoine Griezmann (54e) en attaque. Et sur son tout premier ballon, le Français a donné raison à son entraîneur.
Le 30e but de Griezmann avec l'Atletico cette saison intervient après quatre matches sans marquer pour le Français. Mais il est arrivé au meilleur moment pour entretenir le suspense d'une course au titre haletante.
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