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Benitez se dit victime d'une "campagne" de presse visant à placer Zidane à la tête du Real Madrid

L'entraîneur du Real Madrid Rafael Benitez s'est dit ce mardi victime d'une "campagne" médiatique visant à le fragiliser mais a assuré "connaître les solutions" à la crise du club merengue à la veille d'un match couperet mercredi contre la Real Sociedad en Championnat d'Espagne. Fragilisé par plusieurs contre-performances, le technicien madrilène est depuis plusieurs jours au centre de toutes les spéculations de la presse espagnole, qui évoque Zinédine Zidane, entraîneur de la réserve merengue, comme l'un des favoris à sa succession en cas d'éviction.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Rafael Benitez  (DANI POZO / AFP)

"Il est clair qu'il y a une campagne contre Florentino (Pérez, le  président), contre le Real Madrid et contre l'entraîneur du Real Madrid", a  lancé le technicien espagnol en conférence de presse avant de recevoir le club  basque mercredi après-midi (15h00 GMT) pour la 17e journée de Liga. "A partir de là, tout ce qui est critiquable donne lieu à des critiques. Et  pour ce qui ne l'est pas, on oriente, on invente, on manipule. C'est évident." 

"Manipulation permanente"

Mettant en avant ses trois décennies d'expérience, Benitez (55 ans) a  assuré connaître les solutions aux difficultés sportives du Real, qu'il ne juge  pas si désespérées malgré la disqualification en Coupe du Roi, confirmée en  dernière instance lundi. "J'insiste, nous sommes qualifiés en Ligue des champions et nous sommes à  deux points du leader en Liga, c'est la réalité, parce que Barcelone n'a pas  encore joué son match" en retard, a fait valoir le technicien. "Quand les  choses ne vont pas très bien (...), il faut se concentrer sur son travail,  essayer de gagner le prochain match et jeter les bases pour gagner les  suivants." 

Interrogé au sujet d'un sondage effectué ces derniers jours auprès des  "socios" (supporteurs-actionnaires) du Real Madrid concernant leurs préférences  au poste d'entraîneur, où étaient notamment testés les noms de Zinédine Zidane  ou de José Mourinho, Benitez a assuré que cette enquête était menée tous les  mois. "L'intérêt des médias de sortir cette information fait partie de cette  manipulation permanente", a asséné le technicien, qui a dit compter sur le  soutien du président Florentino Pérez. "La relation est normale, cordiale,  fluide. Cela fait 30 ans que j'occupe un banc de touche, je sais que nous  devons bien faire les choses et gagner", a conclu Rafael Benitez.

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