Les Bleus s'imposent sans complexes en Allemagne
L'équipe de France de football a battu l'Allemagne 2 à 0, mercredi à Brême, après un match rythmé où les hommes de Laurent Blanc ont su se montrer réalistes. De bon augure à 100 jours de l'Euro 2012.
Laurent Blanc avait reconnu lui-même que l'Allemagne, demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, et invaincue depuis presque un an, était favorite pour ce match amical. Mais comme en Angleterre en novembre 2010, ses Bleus se sont imposés à Brême mercredi 29 février, chez une grande nation du foot européen, grâce à sa solidité et son efficacité. Au final, la France a gagné 2 à 1, grâce notamment au premier but international d'Olivier Giroud.
C'est en effet le Montpelliérain qui a planté la première banderille tricolore dès la 21e minute. Parti en contre, sur un service parfait du latéral lillois Mathieu Debuchy, le meilleur buteur de Ligue 1 a ouvert le pied aux six mètres, seul face au gardien allemand (0-1).
Les Allemands, gênés par le duo tricolore Rami-Mexès dans l'axe, ont misé sur les ailes pour inverser la vapeur. A la 31e minute, sur un centre de Reus, Klose a failli égaliser mais Lloris, nouveau capitaine confirmé de Laurent Blanc, l'en a empêché dans un plongeon réflexe. Dans la foulée, le gardien français a dû s'en remettre à son poteau gauche pour ne pas voir Badstuber marquer sur corner.
Debuchy offre deux passes décisives
A la pause, Franck Ribéry, le joueur du Bayern de Munich, a dû sortir après une mi-temps active mais sans relief, victime d'une "grosse béquille". Pas de quoi changer la physionomie du match. Bien regroupés, les Bleus ont joué le contre et c'est Florent Malouda, encore bien servi par Debuchy, qui a enfoncé les espoirs germaniques à la 71e (0-2).
Bien que solides et organisés, les Français n'ont pu éviter la réduction du score de Cacau à la 91e minute (1-2). Mais il était trop tard pour empêcher les Bleus de s'imposer en Allemagne et de faire le plein de confiance à trois mois de l'Euro.
"D'ici le mois de mai, il va se passer des choses, relativise Laurent Blanc. J'ai dit aux joueurs de rester en très bonne santé. Des victoires, c'est mieux que des défaites pour le capital confiance. C'est mieux de gagner en Allemagne que d'être dominé mais l'impact s'arrête là." Le sélectionneur a déjà indiqué qu'il ne voulait pas de l'étiquette de favori. Cette victoire lui offre au moins celle de sérieux challenger.
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