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Les Bleus à nouveau face au piège lituanien

L'équipe de France doit rester sérieuse pour son match retour contre la Lituanie, ce soir au Stade de France : en cas de succès, les Bleus dépasseraient les Baltes et seraient à deux points du leader, la Serbie, qui ne joue pas.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

Temps de lecture : 2min

Le piège pour les joueurs de Raymond Domenech est évident : un sentiment de
supériorité après la victoire arrachée samedi sur le terrain-traquenard de
Kaunas (lire notre article) .
_ Sagna ne dit pas autre chose, sur le site internet officiel de la
Fédération française de football : "Le piège, ce serait de déjouer, penser que le
match est déjà gagné. Il va falloir reproduire les mêmes efforts, sinon plus. Il
ne faut pas être trop confiant. En faisant moins d'efforts sur ce match
mercredi, on pourrait avoir une grosse déconvenue. A nous d'être
professionnels."
- L'autre erreur à éviter : considérer que la victoire est acquise contre les Lituaniens, et donc avoir déjà la tête au match en Serbie, actuel leader du groupe avec 12 points (devant la Lituanie, 9 points
  et la France, 7 points), le 9 septembre, sommet supposé du groupe 7.
  _ Si les Bleus gagnent ce soir, et si les positions restent figées, ce
  match contre la Serbie aura des allures de finale, avec la possibilité de décider du premier de
  la poule (directement qualifié) ou du deuxième, susceptible d'aller en barrages.
Une équipe "en train de naître"

Pour ce match retour au Stade de France, Thierry Henry (110 sélections, 48 buts) sera une nouvelle fois capitaine,
avec ses nouveaux fidèles lieutenants, Ribéry (35 sélections, 6 buts, dont celui
de la victoire à Kaunas) et Gourcuff (8 sélections, 1 but), auteur de la passe décisive samedi.
_ "Une nouvelle équipe de France est en train de naître", affirme l'attaquant du Barça. Une équipe qui compte un nouveau membre : le Lillois Rio Mavuba a été appelé pour remplacer Abou Diaby, blessé à la hanche droite.
- Une autre donnée sera l'accueil réservé par le public, qui ne laisse plus
  rien passer, comme en attestent les encouragements à l'Argentine et les huées
  réservées à Domenech lors de la défaite en amical le 11 février (0-2) à
  Marseille.
  _ Les Bleus savent ce qu'il leur reste à faire : gagner, en séduisant (ou au moins en convaincant) les spectateurs du Stade de France...