Le PSG met fin au rêve de Quevilly
Certains diront que le PSG a souffert. Mais l'essentiel est là : un but de la tête de Mevlut Erding, en début de seconde période, a suffi pour rejoindre Monaco en finale de la Coupe de France.
Logique respectée : les amateurs n'ont pas fait le poids face aux professionnels. Mais cela n'aura pas été de tout repos : Paris est passé complètement à côté de ses 45 premières minutes - où il a copieusement "arrosé" en manquant le cadre à quatre reprises (31, 34, 38, 42) ; le but n'a été marqué qu'après la mi-temps.
Dans une ambiance aussi chaleureuse pour Quevilly qu'hostile à leur égard, les coéquipiers de Makelele, une nouvelle fois privés de leurs supporteurs qui étaient interdits de déplacement, ont dû s'employer pour éliminer le 5e du groupe D de CFA.
Bien aidés par l'abattage de Colinet, leur plaque tournante du milieu de
terrain, les Normands auraient même pu virer en tête à la pause si Edel n'avait
pas dévié du bout des doigts une frappe vicieuse de Vaugeois (43)... qui avait
eu le mérite d'électriser la rencontre et même de provoquer un début de bagarre
générale.
Aussi fougueux que prompts à se précipiter vers l'avant, les héros normands, qui n'ont jamais envisagé de se replier vers l'avant mettent donc fin à une belle aventure de dix matches qui les a notamment vu éliminer deux pensionnaires de L1 (Rennes et Boulogne).
Au moins peuvent-ils être satisfaits d'avoir toujours chercher à régaler
offensivement leur public avec leur six joueurs originaires de la région
parisienne remontés comme des pendules.
Les Parisiens, eux, qui ne comptent plus trop sur leurs prestations en championnat, sont relancés.
_ En finale de la Coupe de France, le 1er mai, il faudra battre Monaco - qui l'avait
torpillé en 1985 à ce stade de l'épreuve. Depuis, les Parisiens ont éliminé leur
prochain adversaire lors de leurs deux dernières oppositions (1993, 1998).
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