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La Fifa ouvre une enquête pour pédophilie dans le football gabonais

Trois entraineurs ont été mis en examen par la police gabonaise mi-décembre.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le stade de Port-Gentil, construit pour la CAN 2017 organisée au Gabon. (STEEVE JORDAN / AFP)

La Fifa a ouvert une enquête à la suite d'accusations d'agressions sexuelles présumées de centaines d'enfants par plusieurs entraîneurs de foot au Gabon. L'instance internationale l'a déclaré mardi 11 janvier à l'AFP, confirmant une information du quotidien britannique The Guardian, dévoilée mi-décembre.

"Devant la gravité des allégations, nous pouvons confirmer que le comité d'éthique indépendant de la Fifa a ouvert une enquête"

un porte-parole de la fédération gabonaise

AFP

Patrick Assoumou Eyi, ancien entraîneur de l'équipe nationale gabonaise des moins de 17 ans, est accusé d'agressions sexuelles présumées de centaines d'enfants. Il a été arrêté par les autorités gabonaises le 20 décembre et mis en examen pour "viols sur mineurs".

Deux autres entraîneurs de clubs, Orphée Mickala et Triphel Mabicka, ont également été mis en examen, pour les mêmes motifs. Les trois hommes risquent 30 ans de réclusion criminelle.

Une affaire "très grave et inacceptable" pour le président Ali Bongo

Très connu dans le milieu du football gabonais sous le sobriquet de "Capello", Patrick Assoumou Eyi, dont le nom a été rendu public par The Guardian, était l'entraîneur de la sélection nationale des moins de 17 ans jusqu'en 2017. Il est ensuite devenu directeur technique de la ligue de football de l'Estuaire, la province de la capitale, Libreville.

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba avait évoqué une affaire "très grave et inacceptable".

Le football n'est pas le seul sport touché ces dernières semaines. Martin Avera, connu au Gabon sous le pseudonyme de "Maître Chacka", entraîneur de taekwondo, a été arrêté le 29 décembre par la police gabonaise pour des "faits de pédophilie" présumés sur de "nombreuses victimes".

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