Cet article date de plus de treize ans.

L'OM dans la tourmente

Quatre matches, aucune victoire, trois nuls, une défaite, trois points, une 16e place. En six jours de championnat, l'OM se retrouve dernier du classement. L'état d'urgence est déclaré à Marseille...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

"Oui, évidemment, il y a urgence" , convenait déjà Didier Deschamps... début septembre devant les mauvais résultats de ses joueurs. L'entraîneur, en dehors de la quête de points, a dû en outre gérer le cas Gignac, un joueur qui a vécu une fin de mercato éprouvante avec un faux départ en Angleterre.

Au lendemain d'un nouveau fiasco sur le terrain face à Lyon (2-0), l'OM, qui voit Lyon s'échapper en tête à déjà 11 points, côtoie dans les tréfonds de la L1 des clubs qu'il regarde habituellement de haut, comme Nancy, Valenciennes ou Ajaccio.

Et son prochain adversaire mercredi au Vélodrome, Evian-Thonon, 10e au classement, compte quatre points de plus.
_ Il faut remonter à la saison 2005/20O6 pour voir le club marseillais dans une telle posture. Alors entraînée par Jean Fernandez, l'OM qui avait laissé beaucoup de forces dans la campagne de la coupe Intertoto, ne comptait que deux petits points après cinq journées et avait terminé 7e en fin de saison.

Deschamps de veut "pas fuir la réalité", reconnaissant que l'Olympique de Marseille traverse une "période difficile" . L'entraîneur se dit lucide : "Il faut être conscient de la situation, je le suis, tout le monde l'est, c'est largement insuffisant. Maintenant on a un match dans trois jours. Il faut faire en sorte de garder la solidarité par des qualités mentales".
_ Mais l'entraîneur s'en prend tout de même aux décisions arbitrales... "Sur le but, il y a une décision qui nous est préjudiciable. Je sais qu'il est largement hors jeu, malheureusement depuis le début de la sasion il y a eu plusieurs décisions qui nous ont été défavorables."

Caroline Caldier, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.