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L'ancien meneur de jeu brésilien Zico candidat à la présidence de la Fifa

Arthur Antunes Coimbra, alias Zico, sera bien candidat à la présidence de l'instance zurichoise qui doit se trouver un nouveau patron après la démission de Sepp Blatter le 3 juin. Il avait laissé entendre qu'il pouvait se lancer dans l'aventure, il l'a confirmé ce mercredi lors d'un point presse à Rio de Janeiro.
Article rédigé par Arnaud Racapé
Radio France
Publié Mis à jour
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  ("Je m'en sens capable", Zico après l'annonce de sa candidature à la tête de la Fifa, en remplacement de Sepp Blatter © Reuters/Enrique Castro-Mendivil)

 L'ancien numéro 10 de l'équipe du Brésil Zico, 62 ans, a annoncé son intention de se porter candidat à la présidence de la Fifa, quelques jours après la démission de Sepp Blatter, dont le bilan a été éclaboussé par un scandale de corruption.

Pourquoi pas ?

Zico avait très vite laissé entendre qu'il pourrait tenter sa chance : "pourquoi pas ?", s'interrogeait-il sur sa page Facebook le jour même de la démission de Joseph Blatter le 3 juin dernier.

  (Après la démission de Sepp Blatter, Zico s'était demandé "pourquoi pas ?" sur sa page Facebook, en référence à l'éventualité d'une candidature à la Fifa)

"Je m'en sens capable"

Il l'a finalement confirmé mercredi à Rio de Janeiro lors d'une conférence de presse."J'aimerais confirmer cette décision d'être candidat à la Fifa aux prochaines élections. Je m'en sens capable. C'est sûr que certaines règles vont devoir changer", a-t-il déclaré depuis le siège de la fédération brésilienne de football. Il a toutefois émis des doutes sur sa capacité à réunir les soutiens nécessaires pour se présenter. Il lui faudra cinq appuis de cinq fédérations nationales.

Star brésilienne des années 70 et 80, Zico est une idole dans son pays, où il a joué pour le célèbre club de Flamengo. Il a par la suite été ministre des sports au Brésil.

Plusieurs personnalités se sont déjà positionnées pour obtenir le poste suprême du football mondial, notamment le "finaliste" de la dernière élection, le prince jordanien Ali Ben Hussein.

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