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Incidents OM-OL : "On ne doit pas attendre quelque chose d'encore plus grave pour prendre des décisions importantes", tance l'entraîneur lyonnais Fabio Grosso

Pour la première fois depuis les incidents à Marseille qui lui ont causé des blessures à la tête, Fabio Grosse s'est exprimé, en conférence de presse vendredi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
L'entraîneur de l'Olympique lyonnais, Fabio Grosso, a le visage encore marqué par ses blessures cinq jours après les événéments à Marseille, en conférence de presse le 3 novembre 2023 à Lyon. (OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Cinq jours après avoir été touché au visage à cause du caillassage du bus lyonnais en chemin vers le Vélodrome avant le match qui devait opposer l'OM à l'OL dimanche 29 octobre, Fabio Grosso a pris la parole, vendredi 3 novembre, lors de la conférence de presse de son club. Une casquette vissée sur la tête, un œil au beurre noir et le visage encore marqué par ses blessures, il est revenu sur les événements : "Cela ne doit pas se reproduire. Ça devait être une journée de fête, même avec la rivalité On n'a pas le droit de laisser faire des choses comme ça, a-t-il asséné. On ne peut pas mettre en danger la vie de gens pour le sport."

"On ne doit pas attendre quelque chose d'encore plus grave pour prendre des décisions importantes" afin de garantir la sécurité de tous, a-t-il ajouté au lendemain de la décision de la Ligue de football professionnel de reporter la tenue du match au 6 décembre, sans en préciser le lieu "dans l'attente d'éléments complémentaires des autorités publiques permettant que celle-ci se tienne dans des conditions de sûreté et de sécurité optimales pour l'ensemble de ses acteurs et du public"

A la tête d'une équipe classée à la dernière place de la Ligue 1 avec trois points en neuf journées, le Transalpin, qui a reconnu avoir été "un peu faible physiquement" en début de semaine, a trouvé dans ce moment grave une note positive : "J'ai senti une grande cohésion après ces événements." Un avis partagé par l'expérimenté gardien de but, Anthony Lopes, qui évoque "des liens resserrés. J'ai vu des personnes solidaires envers le coach. J'ai senti un groupe derrière le club, qui avait envie de remonter la pente."

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