Incidents OM-OL : il faut réfléchir "à ne plus faire venir les supporters adverses", estime le syndicat Alliance Police nationale dans les Bouches-du-Rhône
Pour Rudy Manna, porte-parole du syndicat Alliance Police Nationale dans les Bouches-du-Rhône, il faut réfléchir "à ne plus faire venir les supporters adverses [...] au moins jusqu'à la fin de la saison, pour les gros clubs". Invité lundi 30 octobre sur franceinfo, il réagissait aux incidents survenus en marge du match OM-OL dimanche. Cette solution, selon lui, permettrait de "libérer des policiers qui étaient sur la protection de ces supporters adverses".
Pour le porte-parole du syndicat, la situation est telle que c'est devenu "trop difficile pour les forces de l'ordre de gérer tout ça". "Ce n'est plus possible, poursuit-il, en France aujourd'hui d'avoir des supporters de Lyon, de Paris ou de Nice, qui viennent au stade Vélodrome et malheureusement, ce sera difficile aussi pour les supporters marseillais d'aller dans ces villes-là".
Un incident difficile à prévenir
Rudy Manna estime qu'il n'y a pas eu de défaillance de la part des policiers : "Il y avait un peu moins de 500 policiers, ce qui est très bien dimensionné pour ce type de match, considéré relativement dangereux. Le souci, c'est quand vous avez 50 débiles - parce qu'il faut appeler un chat, un chat - c'est difficile à anticiper et à arrêter", explique-t-il. Deux enquêtes visant des supporters lyonnais ont été ouvertes par le procureur de la République de Marseille.
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