Football : le PSG fait appel de la décision de la LFP dans son litige avec Kylian Mbappé

La commission juridique de la Ligue de football professionnel a demandé au club de payer les 55 millions d'euros impayés à son ancien joueur.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Kylian Mbappé avant le match de l'équipe de France à l'Euro face à la Pologne, le 25 juin 2024. (MATTHIEU MIRVILLE / AFP)

Le PSG a fait appel de la décision de la Ligue de football professionnel (LFP) qui lui a enjoint de verser 55 millions d'euros d'impayés à Kylian Mbappé, parti cet été au Real Madrid, a annoncé le club parisien vendredi 20 septembre. Saisie par l'attaquant star des Bleus, la commission juridique de la LFP a d'abord préconisé une médiation mais, face au refus du joueur, a demandé la semaine dernière au PSG de payer les 55 millions objets du litige sous huitaine, soit vendredi soir au plus tard.

"Par principe, le PSG a fait appel de l'avis de la commission de la LFP, malgré son effet limité. En effet, la position du PSG est bien plus qu'une position juridique fondée", a déclaré le PSG dans un communiqué.

Un litige autour de 55 millions d'euros

Le conflit entre les deux parties trouve sa source dans le statut d'un accord passé au cœur du mois d'août 2023 entre Mbappé et la direction du PSG. L'attaquant star était alors mis à l'écart de l'équipe pour avoir refusé de prolonger au PSG (cette prolongation aurait garanti au club de toucher l'argent d'un transfert alors que Mbappé s'est engagé libre avec le Real Madrid au terme de la saison passée).

Dans cet accord, le joueur s'engageait à renoncer à 55 millions de primes diverses s'il venait à partir libre en fin de saison, ce qu'il a fait. Mais la validité de cet accord, que le joueur lui-même avait évoqué publiquement face aux journalistes en janvier, est contestée par le camp Mbappé. Dans son entourage, on parle d'un "accord occulte".

Kylian Mbappé demande le versement d'une somme de 55 millions d'euros qui comprend l'ultime tiers d'une prime à la signature (36 millions d'euros bruts) que le joueur était censé toucher en février, les trois derniers mois de salaires prévus dans son contrat (avril, mai, juin), ainsi qu'une prime d'éthique sur ces trois mois.

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