Football : le gouvernement sort le carton rouge contre les actes homophobes dans les stades

Dimanche 20 octobre, au Parc des Princes (Paris), les supporters du Paris-Saint-Germain entonnaient à l’unisson un chant : "Les Marseillais c’est des p…, des fils de p…, des enc…". Le speaker, qui a rappelé à l’ordre "contre l’homophobie, le racisme et toutes formes de discrimination", a été sifflé. Diffusée en masse sur les réseaux sociaux, la séquence a choqué. Aujourd’hui, les supporters parisiens minimisent. "On ne pense pas aux homosexuels quand on chante", assure l’un d’eux.

Les dirigeants du football français convoqués au ministère de l’Intérieur

Joint par téléphone, l’un des fans présents dimanche soir dément toute malveillance et évoque "le folklore des tribunes", estimant l’insulte "banalisée". Le phénomène ne se limite pas aux tribunes du Parc des Princes. À Marseille (Bouches-du-Rhône), en septembre, les supporters invitaient également à "tuer ces p… de Niçois". La multiplication des actes homophobes a fait réagir le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Les dirigeants du football français ont été convoqués au ministère dans l’après-midi. Des mesures ont été annoncées, comme des billets nominatifs à partir du 31 décembre pour les clubs de Lyon (Rhône), Marseille et Paris, alors que la question d’un arrêt des matchs a été discutée.

Regardez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.