Football : la parenté entre Eric Abidal et son donneur de foie interroge

Dans l'affaire de la greffe de foie de l'ancien international tricolore Eric Abidal, sauvé d'une tumeur en 2012, c'est au tour de Sandro Rosell, ancien président du club catalan, de s'expliquer par la voie de son avocat, mardi 5 avril.

L'ancien président blaugrana est visé par une enquête pour des irrégularités autour de la greffe et un soupçon d'achat d'organe illégal lorsqu'il qu'il officiait comme président du Barca (2010-2014). Si aucun lien de parenté n'est établi entre Abidal et son cousin présumé à l'issue de ces examens, cela accréditerait l'hypothèse d'un achat illégal d'organe, dont Sandro Rosell s'est toujours défendu.

Des examens de parenté incomplets

Les doutes sur un éventuel recours à un trafic d'organe s'appuient sur des appels téléphoniques entre Rosell et un interlocuteur inconnu, enregistré dans le répertoire de l'ex-président sous le nom de "Juanjo" selon la presse, interceptés par la police en avril 2017. Transmis à la justice, ils ont donné lieu à l'ouverture d'une enquête pour présomption de trafic d'organe.

Lundi, le média espagnol El Confidencial affirmait que l'Institut espagnol de toxicologie "n'a pas pu prouver que l'ancien joueur du FC Barcelone Eric Abidal et son supposé cousin, qui lui a donné une partie de son foie en 2012, Gérard Armand, sont de la même famille".

L'avocat de Sandro Rosell a rejeté l'accusation et affirme que le rapport ne se prononcait pas sur un éventuel lien de parenté entre Eric Abidal et son donneur Gérard Armand. "Les examens réalisés à cet effet sont incomplets, et le tribunal pourrait en exiger de nouveaux, comme le suggère l'Institut national de toxicologie lui-même", a ajouté le cabinet dans un communiqué.