Foot : le PSG, l'OM et Lyon sont dans un bateau...

FOOT - Que retenir des matchs de la 14e journée de Ligue 1, qui s'est déroulée du 23 au 25 novembre ? Le classement et l'actualité de votre équipe en deux phrases, pas toujours très sympas...

1- PSG 26 points (vainqueur de Troyes 4-0). Le PSG, qui menait à la mi-temps 1-0, a quand même été sifflé par son public en rentrant aux vestiaires. Une fois que la défense troyenne épuisée, il s'est mis acclamer la même équipe parisienne. Schizophrénie ?

2- Marseille 26 (vainqueur de Lille 1-0). Les Marseillais assurent le minimum syndical, après avoir manqué de grosses occasions. Au tiers du championnat, ils s'affirment comme une équipe qui peut viser le haut du peloton de tête. Même après avoir subi une série d'une seule victoire sur les huit derniers matchs. On attend de voir ce que l'OM aura dans le ventre contre Lyon, mercredi.

3- Saint-Etienne 25 (vainqueur de Valenciennes 1-0). Au-delà de l'anecdotique place de leader que les Stéphanois ont occupé 24 heures, leur total de 25 points en dit long sur leur bonne forme actuelle. C'est leur meilleur démarrage en Ligue 1 depuis l'instauration de la victoire à 3 points, en 1994.

4- Lyon 25 (sèchement battu à Toulouse 0-3). C'est la septième défaite consécutive de Lyon à Toulouse. Est-ce pour cela que Rémi Garde avait privilégié une option défensive et physique au milieu de terrain, au détriment du milieu de terrain joueur qu'on a l'habitude de voir à Gerland ? "On a pris des risques pour revenir, et on l'a payé", regrette l'entraîneur Rémi Garde.

5- Bordeaux 24 (battu par Montpellier 0-1). Les Bordelais payent leurs lendemains de matchs de Ligue Europa. A commencer par leur meilleur attaquant, Yoan Gouffran, muet ce dimanche alors qu'il avait marqué lors de ses quatre derniers matchs de championnat. 

6- Valenciennes 22 (s'est incliné à Saint-Etienne 0-1). La meilleure attaque du championnat a été éteinte. Du jamais vu depuis le 15 septembre et un 0-0 à Bordeaux.

7- Toulouse 22 (vainqueur de Toulouse 3-0). Arrêter une série de quatre défaites consécutives en s'offrant le scalp de Lyon, ça vous pose une équipe. 

8- Rennes 22 (battu par Evian 0-1). Le syndrome rennais. Battre le PSG au Parc des Princes en étant réduit à neuf, puis échouer contre Evian Thonon Gaillard, qui n'a cadré qu'un tir. Le bon. 

9- Lille 20. (battu par Marseille 0-1). Une défaite frustrante pour les Lillois qui ont perdu Florent Balmont expulsé juste avant la pause et qui ont encaissé un but sur leur seule grosse erreur du match. 

10- Nice 19 (vainqueur de Sochaux 1-0). Perceptibles dans le jeu depuis le début de la saison, les progrès niçois se sentent désormais au classement. Avec quatre matchs sans défaite, les Aiglons basculent dans la bonne moitié du classement. Et vu leur solidité actuelle, il n'est pas dit que leur prochain visiteur, le PSG, se promène Stade du Ray. Eux aussi ont leur Ibrahimovic : l'Argentin Cvitanich, auteur de 9 buts lors des 10 derniers matchs.

11- Lorient 18 (battu à Bastia 2-1). Perdre en ne marquant qu'un but contre la pire défense du championnat et en étant en supériorité numérique pendant 78 minutes. On a trouvé pire que le syndrome rennais, le syndrome lorientais. Maigre consolation : Lorient, qui prenait trois buts de moyenne lors des cinq derniers matchs n'en a pris que deux.

12- Montpellier 17 (vainqueur de Bordeaux 1-0). L'analyse du buteur de la rencontre, Rémy Cabella : "Maintenant, on va essayer de remporter des points pour essayer d'être dans les dix premiers avant la fin décembre. On grappille, on grappille."

13- Brest 17 (auteur d'un bon nul à Reims 0-0). Avec ce point, glané sans trembler à Reims, les Bretons dépassent les Troyens au classement des équipes à l'extérieur. Oh, pas de beaucoup. 

14- Bastia 17 (vainqueur de Lorient 2-1). Les Corses, plus mauvaise défense du championnat, se sont réconciliés avec leur public en faisant preuve d'une belle solidarité face à Lorient, en supériorité numérique. Et montrent qu'en jouant à 10 pendant près de 80 minutes, on peut interrompre une série de trois défaites consécutives.

15- Reims 16 (tenu en échec par Brest 0-0). Qui se souvient que Reims était 5e le 6 octobre ? Quatre défaites et deux nuls sont venus plomber ce bon bilan.

16- Ajaccio 15 (a accroché Nancy 1-1). Faire un nul sur le terrain du dernier, alors qu'on a dominé le match mais qu'on a bien failli le perdre, explique peut-être pourquoi Ajaccio n'a jamais dépassé la 9e place cette année.

17- Evian 15 (vainqueur de Rennes 1-0). "L'an dernier on a attendu mars pour gagner à l'extérieur, là on a connu trois victoires en cinq déplacements depuis que je suis là, analyse l'entraîneur savoyard Pascal Dupraz. Peut-être que c'est à l'extérieur qu'on ira trouver notre salut, mais rien ne dit qu'on gagnera encore à l'extérieur." D'où l'intérêt d'assurer contre Nancy, à domicile, la semaine prochaine.

18- Sochaux 14 (battu par Nice 0-1). Fin de série pour Sochaux, qui restait sur sept points en trois matchs.

19- Troyes 8 (haché menu par le PSG 0-4). Héroïques une heure avant de craquer dans les grandes largeurs, les Troyens auront au moins fait plaisir au prince héritier du Qatar, venu pour la première fois assister à un match au Parc, et qui aurait fait la fine bouche devant une victoire 1-0 étriquée.

20- Nancy 7 (tenu en échec par Ajaccio 1-1). Les supporters nancéiens ont longtemps cru en une victoire, qu'ils appellent de leurs voeux depuis trois mois et demi. Hélas, un penalty de Mutu en fin de rencontre a douché leurs espoirs.

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