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FFF : "Je ne suis pas le monstre qu'on a pu décrire", se défend Florence Hardouin qui sort du silence quatre mois après son licenciement

Mise à pied le 11 janvier par la FFF et victime d'un infarctus le jour même, l'ancienne directrice générale revient, mardi, dans L'Equipe notamment sur les propos tenus à son encontre.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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Florence Hardouin, le 9 juin 2022. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

"J'ai eu peur de mourir". Le 11 janvier dernier, Florence Hardouin apprend sa mise à pied de la Fédération française de football (FFF), le coeur de la directrice générale se serre à la suite de "ce choc émotionnel fort". Elle est victime d'un infarctus. Quatre mois après, l'ancienne directrice générale de la FFF s'exprime pour la première fois sur ce qu'elle a vécu et se défend, mardi 16 mai, dans les colonnes du journal L'Equipe.

Licenciée depuis, elle a porté l'affaire devant les prud'hommes et déposé plainte pour harcèlement moral et sexuel dans le cadre de l'enquêtre préliminaire ouverte contre son ancien président Noël Le Graët . Elle n'a pas souhaité s'exprimer sur cette dernière affaire pour "laisser la justice faire son travail", elle affirme avoir subi des comportements déplacés et des propos innapropriés. "J’aurais dû avoir le courage de le dire de façon plus ouverte ou de le dénoncer. Mais vous avez peur de dénoncer des choses pareilles parce que vous tenez aussi à votre poste", regrette-t-elle dans le quotidien.

Florence Hardouin dénonce des propos "mensongers"

Elle a aussi souhaité se défendre face aux nombreux propos tenus à son encontre qu'elle juge mensongers souhaitant "rétablir la vérité". "On a dit que j'étais un monstre, c'est vrai que je suis exigeante. Je peux être cash et directe, explique-t-elle. J'ai des défauts comme tout le monde mais franchement, je ne suis pas le monstre qu'on a pu décrire."

Elle rejette également les accusations de misogynies et d'homophobies avancées par des salariées, lienciées lors du plan social qu'elle a mis en oeuvre en 2021. "J’ai œuvré pour plein de choses à la fédé concernant les femmes. D’abord sur l’égalité des salaires. Faire les rattrapages nécessaires, c’est important. Pousser des femmes à des grandes responsabilités également", se défend-elle, également choquée des accusations d'homophobies.

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