A l'origine de cesviolences, des anciens fans du PSG interdits de tribune au Parc desPrinces qui ont affiché leurs couleurs, une banderole "Liberté pour lesultras ". Avec eux des casseurs. Les forces de l'ordre n'ont réussi àcontenir ni les uns ni les autres et la fête a tourné àl'émeute.Les autorités ont-elles sous-estimé les risques ? L'UMP dénonce notamment"l'inertie indamissible de Manuel Valls " par la voix de GeoffroyDidier, secrétaire-général adjoint de l'UMP.Incidents au Trocadéro : "l’inertie inadmissible de Manuel Valls". #Trocadéro pic.twitter.com/0XX45px0RC— Geoffroy Didier (@GeoffroyDidier) May 13, 2013Plus mesuré François Fillon. L'ancien Premier ministre demande des sanctions mais contre les casseurs.Je demande à François Hollande de sanctionner sans délai les responsables du fiasco de la soirée d'hier #Trocadéro #PSG— François Fillon (@FrancoisFillon) May 14, 2013Si François Fillon demande des sanctions contre les "responsables du fiasco " sans citer de nom, Jean-François Copé demande lui la tête du préfet de police de Paris, Bernard Boucault. Le président de l'UMP parle "d'amateurisme ", de "faillite dans l'aptitude au commandement " et affirme qu'il ne voit "pas comment le préfet de police peut être maintenu dans ses fonctions".Les députés UMP annoncent qu'ils vont demander la création d'une commission d'enquête non pas directement sur les violences de la nuit dernière mais de façon plus large, sur la sécurité des grands événements et manifestations à Paris."La responsabilité du Ministrede l'intérieur est totale" (Goasguen) Claude Goasguen, le député-maire du XVIe arrondissement sur son blog accuse lui aussi le ministre de l'Intérieur. Il assure qu'il "n 'était pas compliqué de prévoir dansl'après-midi que des bandes venaient pour casser ". Et lui aussi accuse le ministre de l'Intérieur : "La responsabilité du Ministrede l'intérieur est totale et doit être assumée. Il devra en répondre devant les parisiens et devantceux qui ont été victimes de son incapacité."Marine Le Pen va plus loin encore en dénonçant "des déferlements deracailles (qui) ont saccagé le coeur de Paris " et en affirmant que"des barbares (...) ont fait d'innombrables victimes". Dans son communiqué, la présidente du Front national qui parle d'une "razzia commise en toute impunité", "prévisible" stigmatise "l'indigence du ministre de l'intérieur, ManuelValls, qui aurait dû interdire ce rassemblement" et son "laxisme d'Etat".Les vrais supporters c'est nous, qui n'arrêtons pas de supporter les pires exactions. Qu'on les foot en taule ! #PSG #Trocadéro— Gilbert Collard (@GilbertCollard) May 13, 2013Le préfet de police deParis, Bernard Boucault, "assume ses responsabilités" . "Nousavons fait notre devoir" dit-il et il parle de 800 policiers mobilisés. En fait pour la préfet de police, la question "qui peut se poser c'est est-ce que cette fête pouvait avoir lieu sur la voie publique?"Bertrand Delanoë, le maire de Paris, n'est pas loin d'être du même avis.Le syndicat Alliance, le second syndicat des gardiens de la paix estime lui que l'évènement a bien été sous-estimé. Son secrétaire national, Fabien Vanhemeryck :"On a peut-être été débordé, il y a peut-être pas eu assez d'effectifs de police..." (syndicat Alliance)De son côté le PSG a dénoncé "quelques centainesde casseurs qui n'ont rien à voir avec le football" et s'estdit "plus que jamais déterminé" à poursuivre son projet de grand clubeuropéen "loin des agissements de ceux qui veulent détruire sonrêve". Loin de Paris?