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Euro 2016 : "Traiter le coach de raciste, je ne peux pas l'accepter", déclare Giroud

Parfois visé par des sifflets et des critiques, l'attaquant des Bleus souhaite que l'équipe de France soit préservée des polémiques à quelques jours du début de la compétition.

Article rédigé par franceinfo
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Olivier Giroud lors du match amical de la France contre l'Ecosse, le 4 juin 2016 à Metz (Moselle). (FRANCK FIFE / AFP)

Après les polémiques nées de l'éviction de Karim Benzema, l'attaquant Olivier Giroud a défendu l'équipe de France et son sélectionneur, Didier Deschamps, mardi 7 juin, au micro d'Europe 1. "Nous sommes des sportifs de haut niveau, nous sommes prêts à affronter la pression et ce genre de choses, a-t-il déclaré. Plus on va approcher de l'Euro, plus on aimerait être laissés tranquilles."

Avant lui, d'autres joueurs avaient balayé ces accusations de racisme, à commencer par Kingsley Coman et Morgan Schneiderlin. "Ça ne m'a pas fait mal parce que ce sont des mensonges, ça ne tient pas la route", avait également commenté Patrice Evra, en conférence de presse.

Cantona, Debbouze et Benzema ? "J'ai mon idée sur la question"

Parfois visé par des sifflets et des critiques, Olivier Giroud a laissé paraître un certain ressentiment contre Eric Cantona, Jamel Debbouze et Karim Benzema, même s'il a tenté de botter en touche. "Je n'ai pas besoin de m'exprimer par rapport à ça, j'ai mon idée sur la question, mais je la garde pour moi. Nous traiter, et le coach le premier, de racistes, ça je ne peux pas l'accepter."

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Olivier Giroud est également revenu sur la visite de François Hollande à Clairefontaine, dimanche. "Ce n'est pas rien, c'est le président de la République, avec tout ce que ça implique. Quand il parle, il a du charisme." Et les polémiques ont visiblement été abordées lors de cette rencontre. "Il a beaucoup insisté sur le fait de rester concentré sur l'essentiel : le terrain, le carré vert."

Déjà, dans le Journal du Dimanche, François Hollande avait jugé que "ces débats [sur le supposé racisme chez les Bleus] ne sont pas utiles (...). On est choisi en équipe de France parce qu’on est un bon joueur, pas parce qu’on vient de telle région, qu’on a telle origine".

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