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Euro 2016 : au moins six supporters russes soupçonnés d'être "une menace à l'ordre public" vont être expulsés de France

Ces supporters, contrôlés mardi dans les Alpes-Maritimes, sont soupçonnés de représenter une menace à l'ordre public.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des supporters russes, contrôlés le 14 juin 2016 à Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), vont être expulsés de France. (GOOGLE MAPS)

Six supporters russes, contrôlés mardi 14 juin dans les Alpes-Maritimes, ont été placé dans des centres de rétention et vont être expulsés de France. Ils sont soupçonnés de représenter une menace à l'ordre public après les violences survenues samedi 11 juin, en marge du match de l'Euro Angleterre-Russie à Marseille.

Au total, ce sont 43 Russes qui ont été contrôlés alors que leur car quittait, mardi matin, un hôtel un hôtel de Mandelieu-la-Napoule, où ils séjournaient. Les 37 autres membres du groupe ont d'abord refusé de descendre de leur véhicule, où leur identité a été contrôlée, en collaboration avec la Division nationale de lutte contre le hooliganisme. Celle-ci souhaitait vérifier si certains des supporters faisaient partie d'une liste de hooligans "dits à risque". Dans l'après-midi, ils ont finalement obtempéré, et ont été placés en garde à vue.

Les supporters souhaitaient se rendre à Lille

"Nous avons des indices suffisamment précis sur la participation d'au moins un certain nombre d'entre eux aux violences inacceptables" survenues à Marseille, a affirmé le préfet des Alpes-Maritimes. Le groupe de fans s'apprêtait à partir en autocar pour Lille (Nord), où leur équipe doit affronter celle de Slovaquie mercredi après-midi. Ils auraient pu y croiser des supporters anglais, certains ayant prévu de se rendre à Lille avant le match de leur équipe à Lens, jeudi.

Sur Twitter, le président de l'Association des supporters russes a affirmé être parmi les passagers contrôlés, et a multiplié les messages sur sa journée. Il est aussi le collaborateur d'un député ultranationaliste.

Dix personnes ont été jugées lundi à Marseille pour les violences qui ont opposé des supporters russes, anglais et français. Aucun hooligan russe n'a toutefois été interpellé, alors qu'ils semblent avoir déclenché les heurts avec les Anglais. Ces affrontements ont fait 35 blessés, quasiment tous anglais. Le plus grave était toujours dans un état "critique" mais stable, lundi 13 juin.

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