Cet article date de plus de douze ans.

Euro 2012 : La Russie attendra, les Tchèques se relancent

Pologne - La Russie et la Pologne ont fait match nul (1-1) au terme d'un match intense et animé mais marqué par des violences entre supporters en dehors du stade. La République Tchèque a dominé la Grèce 2 buts à 1.

Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
La joie des Tchèques après le premier but marqué face à la Grèce, mardi 12 juin 2012 à Wroclaw (Pologne). (ARIS MESSINIS / AFP)

Les Russie et la Pologne ont fait match nul (1-1) au terme d'un match intense et animé alors que la République Tchèque a dominé la Grèce 2 buts à 1. Que retenir de ces deux rencontres ?

- Rien n'est joué dans ce groupe A. Le mini championnat du groupe A est totalement relancé. La Russie a 4 points, la République Tchèque 3, la Pologne 2, la Grèce, 1. Mathématiquement, toutes ces équipes ont encore une chance de se qualifier.

- Le but le plus rapide de l'Euro. Grâce à deux buts inscrits durant les six premières minutes - le premier après 2 minutes et 14 secondes de jeu, un record de vitesse dans un Euro -, les Tchèques ont littéralement assommé les Grecs qui n'avaient perdu qu'un seul match lors de leurs 22 derniers.

Les coéquipiers de Jaroslav Plasil se relancent dans la compétition après leur sévère défaite face à la Russie vendredi (4-1), pour leur entrée dans le tournoi. A noter également que le Russe Alan Dzagoev, auteur du but contre la Pologne a repris seul les commandes du classement des buteurs de la compétition avec trois réalisations au total.

- La boulette de Cech. En deuxième période, le gardien Petr Cech a permis bien involontairement aux Grecs de reprendre espoir, avec une faute de main coupable sur un centre anodin de Samaras dont a profité Gekas (2-1, 53e).

Petr Cech se rate sur sa sortie. Une erreur qui profite à Gekas, en embuscade. (ARIS MESSINIS / AFP)


- La Russie s'essouffle. On craignait une déferlante Russe qui aurait balayé les pauvres Polonais. Il n'en a rien été. Après l'ouverture du score de Alan Dzagoev en première mi-temps, les hommes de Franciszek Smuda (le sélectionneur de la Pologne) sont revenus avec de meilleures intentions en deuxième. Après l'égalisation de Blaszczykowski, les Russes ne sont pas parvenus à être véritablement dangereux.

- Un contexte sulfureux lors du Pologne-Russie. 
Plus de 100 hooligans ont été interpellés à Varsovie pour troubles à l'ordre public avant le début du match. Les interpellations ont continué au cours du match aux abords de la fanzone installée au coeur de Varsovie.

Des supporteurs russes ont également déployé un drapeau rouge et noir de l'extrême-droite. La Fédération russe fait déjà l'objet d'une possible sanction de l'UEFA après le déploiement par ses supporteurs de drapeaux de "l'Empire russe" lors du premier match de son équipe devant la République Tchèque.

- La suite. Samedi 16 juin, pour la dernière journée du groupe A, la République Tchèque affrontera la Pologne à Wroclaw tandis que la Grèce sera opposée à la Russie à Varsovie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.