: Vidéo Patrice Evra, ex-capitaine de l’équipe de France de football répond aux questions des internautes
“Je n'ai jamais joué au football pour l'argent ou pour devenir connu. Je ne savais même pas que footballeur était un métier”, explique Patrice Evra. Depuis presque quatre années, l’ex-capitaine des Bleus a tiré sa révérence sur les terrains. De par ce travail, il évoque les bénéfices de cette activité : les voyages, la découverte de différentes cultures, l’apprentissage de six langues, mais surtout la sagesse qu’il a acquise avec le temps : “Ça m'a fait grandir aussi en tant qu'homme”. Des avantages qui s'accompagnent aussi d’inconvénients mais surtout de critiques : “Les gens te jugent : ‘Il est arrogant, il a la grosse tête parce qu'il gagne de l’argent’. Ce n'est pas facile de gérer tout ça”, explique-t-il.
Né au Sénégal, il grandit en France puis fait naturellement le choix de jouer dans l’équipe de France : “C’était un choix sportif. Je suis né au Sénégal, j'ai grandi en France, donc c'était tout naturel ". Aujourd’hui, il se dit fier de la France, d’avoir porté ce maillot et d’avoir été le capitaine. Concernant le choix de Kylian Mbappé qui vient d'être nommé capitaine des Bleus, Patrice Evra confie son enthousiasme quant à ce choix : “C’est quelqu’un qui est déterminé à vraiment gagner une autre coupe du monde et je pense qu'il le fera. Et puis niveau personnalité et charisme, il a quelque chose de différent”.
Sa vie après le football
Après les terrains, une page se tourne pour Patrice Evra. Aujourd’hui, il mène un autre combat : la protection de l’enfance. “Les enfants, c’est le futur”. Car s’il souhaite porter secours à cette jeunesse, c’est pour stopper ce schéma dont il a lui-même été victime : “J’ai été victime d'abus sexuels à l'âge de treize ans et c’est quelque chose que j’ai partagé dans mon livre. Je ne suis pas une victime, je suis un survivant. Tu n’as pas besoin d’être une victime pour défendre cette cause mais tu dois la défendre à tout prix parce que c'est la nouvelle génération”. À travers cette initiative, il apporte conseils aux parents et se rend dans les écoles. À présent, il souhaite “revenir en France par la grande porte” pour appliquer cette initiative dans le pays.
Des nouvelles de la “taupe de Knysna” ? Que pense-t-il de la politisation inévitable des joueurs et de son retour à la réalité après la fin de sa carrière ? Découvrez les autres questions auxquelles Patrice Evra a répondues.
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