Il n'y a pas eu de miracle pour les Bleuets
Un stade Windsor Park complètement vide. Une ambiance d’enterrement accompagnait déjà les Bleuets vers la sortie avant même le coup d’envoi. Une fin en eau de boudin qui retourne les tripes tant le tirage au sort avait placé les Bleuets sur une voie royale. Mais comme un signe de ce destin funeste, ils s’étaient mis dans le dur d’entrée en perdant 3-2 en Islande. Cette défaite a été traînée comme un boulet pendant tous les éliminatoires. Les deux nuls concédés face à la Macédoine ont aussi pesé lourd mais c’est la défaite en Ukraine en septembre qui a précipité les joueurs de Pierre Mankovski au fond du précipice. Le sélectionneur ne s’en relèvera pas, sa tête ayant déjà été montrée en place publique par Noël Le Graët, le président de la FFF, avant le dernier match en Irlande du Nord.
Belfast and furious
Avec l’énergie du désespoir, les Bleuets se sont parfaitement acquittés de leur dernière tâche. Un solide 3-0 pour solde de tout compte qui offre la deuxième place du groupe 3 mais pas parmi les quatre meilleurs des neuf groupes. Quel gâchis quand on voit le talent de cette équipe où Jean-Kevin Augustin a inscrit un doublé avant de voir Moussa Dembélé clore la marque. Avec Rabiot, Tolisso et Lemar, cette équipe avait fière allure. Et encore, Ousmane Dembélé avait renoncé à cause de douleurs à une cheville. Cet échec n'est malheureusement pas le premier. Dix ans que ça dure et que les générations successives, même les plus prometteuses, se cassent les dents sur la marche. Toutes les séries ont une fin alors espérons que les Bleuets relèvent la tête pour de bon.
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