France-Colombie : Thomas Lemar se rend indispensable à l'équipe de France
Parmi les sept gauchers alignés dans le onze de Didier Deschamps, il fut sûrement le plus présent. Thomas Lemar (22 ans) a livré une grande prestation, à la fois dans le jeu et sur les buts français. Malgré la défaite (2-3), difficile de reprocher la moindre chose au milieu Monégasque. Durant la première mi-temps, le Guadeloupéen a prouvé la richesse de son jeu. Des passes au millimètre, une présence constante dans le cœur du jeu et quelques précieuses récupérations. Souvent lancé par son ancien coéquipier N’golo Kanté, l’ex-Caennais s’est retrouvé dans tous les bons coups côté français. Il fut moins présent en seconde mi-temps, sans pour autant sombrer.
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Indispensable dans le jeu, décisif devant les buts
Dès la 11ème minute, le virtuose est à la baguette sur un modèle de passe. Il lance Lucas Digne sur le côté gauche, le centre du Barcelonais, mal capté par David Ospina, atterrit dans les pieds d’Olivier Giroud. Les Bleus mènent 1-0. Par la suite, l’infatigable milieu élimine, distribue et subit beaucoup de fautes. Sur une contre-attaque fulgurante, Djibril Sidibé monte le ballon, trouve Antoine Griezmann qui talonne astucieusement pour Kylian Mbappé. Le Parisien élimine et sert avec intelligence son ancien partenaire à Monaco : contrôle pour se mettre dans le sens du but puis frappe limpide dans le petit filet opposé.
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Déjà 3 buts en 9 sélections
L’histoire de Thomas Lemar en équipe de France commence le 15 novembre 2016, lorsqu’il entre en jeu contre la Côte d’Ivoire. Il fait partie des moins expérimentés du groupe de Didier Deschamps. Neuf petites sélections mais déjà une place de titulaire sur ses trois dernièrs matches. Son premier coup d’éclat remonte au 31 août 2017 : un doublé décisif pour une victoire capitale face aux Pays-Bas en éliminatoires de la Coupe du monde. Avec son match du soir, il a inscrit son troisième but en Bleus. Mais le sélectionneur sait qu’en plus d’être décisif, le natif de Baie-Mahault (Guadeloupe) le sait mieux que personne : "Si je peux aller provoquer, j’y vais, promet le jeune gaucher. Mais en général, je préfère jouer simple pour le bien de l'équipe et éviter au maximum les pertes de balle." Le genre de registre qui sublime tout collectif.
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