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Football : portée par Benjamin Pavard, l'équipe de France s'offre l'Ecosse en amical

En délicatesse depuis la Coupe du monde, le défenseur a profité de son retour à Lille et de son replacement dans l'axe pour signer un doublé mémorable lors de la large victoire des Bleus (4-1), mardi.
Article rédigé par Andréa La Perna - Envoyé spécial à Lille
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Benjamin Pavard célèbre après avoir marqué avec l'équipe de France contre l'Ecosse en amical, au stade Pierre-Mauroy (Lille), le 17 octobre 2023. (MATTHIEU MIRVILLE / AFP)

Quatre jours après avoir validé son billet pour l'Euro 2024, l'équipe de France a clos l'avant-dernier rassemblement de l'année avec un nouveau succès, face à l'Ecosse (4-1) en amical, mardi 17 octobre. Elle en a profité pour se dégoter un buteur inattendu en la personne de Benjamin Pavard. Le défenseur, qui jouait son premier match à son poste de prédilection avec les Bleus, dans l'axe, a inscrit un doublé.

Grâce à deux coups de tête, il a permis aux siens d'égaliser rapidement puis de prendre les commandes (16e, 25e). Cela faisait dix ans qu'un défenseur n'avait plus marqué un doublé en sélection, depuis Mamadou Sakho lors du barrage retour face à l'Ukraine en 2013. Comme une renaissance pour celui qui avait perdu sa place de titulaire lors de la dernière Coupe du monde. Le retour sur les terres de ses débuts lui a, en plus, permis d'ajouter une saveur particulière à cette soirée, qu’il a terminée avec le brassard de capitaine. Le stade Pierre-Mauroy n'a pas boudé son plaisir et a même réclamé que l'ex-Lillois tire le penalty que Kylian Mbappé a transformé juste avant la pause (41e).

Le contexte n'a pas plombé l'ambiance

Derrière, Kingsley Coman a corsé l'addition en inscrivant un quatrième but, qui lui a permis de mettre fin à trois années de disette en équipe de France (71e). Une éternité pour un joueur offensif. L'ouverture du score écossaise, aussi rapide qu'embarrassante, Eduardo Camavinga jouant le rôle de passeur décisif pour son adversaire Billy Gilmour (11e), restera anecdotique. Il y avait au moins une classe d'écart entre les deux sélections, certes toutes deux qualifiées pour l'Euro 2024. L'équipe de France n'a eu qu'à décider d'accélérer pour faire basculer la rencontre du bon côté.

Au lendemain de l'attaque meurtrière de Bruxelles et quatre jours après l'attentat d'Arras, deux villes situées à moins de 100 kilomètres, le football a quand même pris le dessus. L’ambiance est restée familiale et conviviale. "On ne va pas s'arrêter de vivre. Ce serait les laisser gagner", glissait un père de famille. La crainte, présente chez certains, n'a pas empêché la soirée de prendre une tournure des plus classiques, voire même cliché. Les Ecossais enivrés en kilt et les petits adorateurs de Kylian Mbappé ont, comme prévu, été les plus identifiables dans la foule, malgré le renforcement de la sécurité (qui a d'ailleurs retardé le coup d'envoi de dix minutes).  

Il faudra attendre un peu plus d’un mois pour retrouver l’équipe de France sur un terrain de football. Les Bleus ont encore deux matchs des éliminatoires pour l’Euro 2024 à disputer, contre Gibraltar (le 18 novembre) et face à la Grèce (le 21 novembre), avec une dernière mission à accomplir : terminer parmi les cinq meilleurs premiers pour figurer parmi les têtes de série du tirage au sort de l’Euro.

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