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Deschamps: "Être le plus compétitif possible"

Le sélectionneur de l'équipe de France a notamment rappelé que la tournée en Amérique du Sud était avant tout une manière de faire une revue d'effectif, et de se montrer le plus compétitif possible. Les Bleus affrontent l'Uruguay ce mercredi au mythique Stade Centenario, avant d'affronter le Brésil, dimanche, dans la Gremio Arena.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Deschamps distribue les dossards (FRANCK FIFE / AFP)

Question: Cette tournée n’est-elle pas une manière de s’imprégner de la culture footballistique sud-américaine ?
Didier Deschamps - On est surtout là pour jouer deux matchs face à deux nations d'Amérique du Sud qui possèdent une histoire. La plus récente concerne le Brésil mais il ne faut pas non plus oublier ce qu'a représenté il y a plus longtemps l'Uruguay. Elle a quand même gagné une grande compétition il y a moins de deux ans (NDLR: la Copa America). Oui, ce sont des terres de football.

Programmer une tournée après une si longue saison est-il judicieux ?
DD - Les dates internationales sont les mêmes pour tout le monde. Cette tournée a été fixée avant que je ne devienne sélectionneur. Cela reste l’occasion d’avoir deux rendez-vous de haut niveau dans un contexte différent. Après, il y a la particularité d’avoir des joueurs qui ont arrêté très tôt, d’autres non. C’est une période de vacances, mais il y en a beaucoup qui auraient aimé être à leur place aussi.

Allez-vous faire tourner votre effectif pour ces deux matches face à l’Uruguay puis au Brésil ?
DD - Je vais faire deux équipes totalement différentes, sans les Français d'Espagne mercredi contre l'Uruguay. Pour donner du temps de jeu à tout le monde. Je ne vais pas faire une équipe plus forte face à l'Uruguay ou le Brésil. L'objectif, chaque fois, sera d'être le plus compétitif possible. Steve (Mandanda) débutera face à l’Uruguay et Hugo (Lloris) contre le Brésil.

Le forfait de Samir Nasri est-il une déception pour vous ?
DD - C'est lui le premier déçu et triste. Il a passé un an sans être dans le groupe équipe de France. Il avait une énorme envie, une énorme motivation. Cela m'aurait bien plu qu'il soit là sur l'aspect sportif et aussi par rapport aux médias, qui ont beaucoup parlé de son retour. Au moins, là, on n'aurait plus parlé. C'est malheureusement partie remise...

Est-ce que des patrons ont émergé de votre groupe ?
DD - c'est un bien grand mot. Leader, on ne le devient pas du jour au lendemain. Il faut acquérir une légitimité à travers les performances et l'expérience. Qui dit expérience dit un certain nombre de matchs. C’était de mon devoir de penser à moyen terme et d’inclure des joueurs un peu plus jeunes. C’est bien qu’ils passent par cette étape, pour que je les voie et qu’ils se fassent une idée du niveau international.

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