Ce ne sont plus des bleus !
Mention encourageante. S’ils n’ont pas réussi à éviter la défaite (1-0), certains Bleus n’oublieront pourtant pas cette confrontation face à l’Uruguay. Dimitri Payet, qui n’en n’était pas à sa première sélection, Eliaquim Mangala et Benoît Trémoulinas étaient alignés d’entrée sur la feuille de match pour la première fois de leur carrière.
Intenable, Payet est l’un des seuls à avoir fait peser un vrai danger sur la cage défendue d’une main de fer par Muslera. Par ses frappes de loin, toujours puissantes et cadrées, ses décalages et sa technique bien au dessus de la moyenne, le Lillois a clairement tiré son épingle du jeu sur la pelouse catastrophique du Stade Centenario à Montevideo.
Mangala, c'est costaud
Légèrement coupable sur le but Uruguayen (il laisse partir Suarez dans son dos), Mangala n’a pourtant pas démérité en faisant parler sa puissance durant une première mi-temps qui l’aura vu faire étalage de toutes ses qualités. Présent pour la première fois dans le groupe France, le jeune défenseur central de Porto, sur les tablettes des plus grands clubs européens, s’est globalement montré à la hauteur des espoirs placés en lui malgré les nombreuses offensives uruguayennes. Associé à Koscielny en défense centrale, il a surtout fait les frais du manque de maîtrise de son équipe, qui ne lui a pas facilité la tâche.
Plus discret que ses deux coéquipiers, Benoit Trémoulinas s’est démené sur son aile gauche. Malheureux dans ses centres, le latéral bordelais n’a pas lésiné sur les efforts en se montrant comme à son habitude très volontaire. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la quasi-totalité des offensives françaises ont été lancées de ce côté. Dans un match avare en satisfactions, ce trio s'est en tout cas montré à la hauteur. Il ne leur reste "plus qu'à" s'affirmer.
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